Bienvenue sur le blog du Plan Communal de Développement de la Nature.
Notre commune est riche en biodiversité! Il nous faut la maintenir et même l'augmenter, par nos actions, notre motivation...
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Bewapp à Anhée

mardi 27 mars 2018




Beaucoup de monde se trouvait sur les routes et sentiers ce week-end du 23 au 25 mars et pas seulement pour se promener…



En effet, un bon nombre d’habitant(e)s  ont répondu « présent(e)s » pour rendre notre environnement plus propre ; et chacun(e) y va de son un cri de « ras-le-bol » de ces gestes d’incivilités, ces canettes et ces déchets trainant sur les bords de route, RAVeL et sentiers !
 


Quartiers par quartiers, équipes intergénérationnelles dispatchées, écoles et mouvements de jeunesse, tous étaient mobilisés …


Il est si simple de garder ses détritus  dans un sac (ou dans sa voiture) et de les jeter dans sa poubelle en rentrant, si on ne trouve pas de poubelles adéquates sur le chemin.
Ce n’est pas seulement parce que c’est moche pour tout le monde mais est-ce que celui qui « jette et pollue » a conscience qu’il abîme la terre non seulement pour lui mais surtout pour ceux et celles qui le suivent, ses enfants, petits-enfants et la suite… Que vont-ils trouver sur notre terre ?
Ces sacs en plastique, qui suivent les cours d’eau, arrivent dans la mer, sont avalés entre autre  par les dauphins qui en meurent et ne peuvent donc plus avaler les méduses qui vivent en surnombre : c’est un équilibre qui est rompu à cause d’un geste déplorable… et on pourrait citer des milliers de ces gestes avec leurs tristes conséquences à court, moyen ou long terme… Il en est de même avec les canettes, championnes dans les sacs des « ramasseurs ».
Est-ce que la solution passerait par une consigne, une prime ou autre trouvaille ? On en parle en tous cas : par ex. :
(L'Avenir du 27 mars 2018)

 
Encore un tout grand merci à tous ces bénévoles courageux  qui aspirent de vivre sur une terre plus saine en espérant que, bientôt, tout le monde aura compris et respectera l’environnement de tous.


 Et, comme d’habitude, l’opération se termina, pour le débriefing, autour d’un verre offert par la Commune.


Retrouvez enfin quelques photos de plus dans l’Album dédié et dans « Nos activités en images 2018 »

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Tree of the year : les résultats

jeudi 22 mars 2018

Les résultats du concours de l’arbre européen 2018 sont connus !
Les prix ont été remis lors d’une cérémonie officielle à Bruxelles ce mercredi 21 mars.

Le Chêne portugais
C’est l’arbre portugais baptisé « Chêne liège sifflant » qui a remporté le premier prix, avec 26.606 votes.

 
Notre Tilleul « dô Vî Payîs » qui participait au concours se classe 12ème sur les 13 arbres en lice avec 10.381 votes. 


Il n’est donc pas le premier… ni le dernier  😊

 
La Belgique , face aux grands pays, (le vote n’étant pas proportionnel) s’est néanmoins bien défendue.
Ces concours belge et européen auront eu le mérite de faire connaître notre commune et de fédérer tous ses habitants ainsi que de nombreux sympathisants à travers le pays, l’Europe et au-delà…
Et n’oublions pas qu’il reste le plus bel arbre belge de l’année 2017.


Revoyons encore ICI ce petit film démontrant l’attachement de nos concitoyens pour cet arbre magnifique.

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Le carnaval des oiseaux à Anhée.

lundi 19 mars 2018

 
En partenariat avec le PCDN, la bibliothèque a fêté le printemps (encore bien caché!!!) en organisant une promenade contée et ornithologique : chouette rencontre que ce duo !  


 Belle découverte pour les enfants et…pour les grands aussi !

Avant la promenade, un petit coup d’œil sur la variété de livres concernant les oiseaux : des livres qui racontent de belles histoires avec différentes espèces d’oiseaux et des livres qui nous aident à les connaître.
 

Puis, accompagné de l’harmonica, nous entonnons un pot-pourri de quelques beaux airs, chants d’hier et d’aujourd’hui, dans lesquels les oiseaux sont les vedettes !

 
Chaudement habillés (le vent est glacial) et munis de nos jumelles (pour certaines, gracieusement prêtées par Natagora Entre Meuse et Lesse: Merci!), nous voilà tous dehors pour apprendre à observer et reconnaître quelques chants d’oiseaux…




Ici, le Rougegorge familier, tout fier de montrer son beau jabot rouge et de nous séduire par son chant cristallin ; 


 
là-bas, la jolie Mésange bleue s’amuse dans les branches et la Mésange charbonnière, sa cousine, montre fièrement sa cravate noire… ou bien s’est-elle roulée dans la poussière du charbon ?


 

Le Pinson des arbres chante à tue-tête pour épater les femelles et le Troglodyte mignon, tout petit, nous étonne par la puissance de ses mélodies.

 




Mais voici le moment d’un conte au milieu de la forêt… Un homme tient prisonnier un petit Troglodyte mignon qui va trouver une ruse pour retrouver la liberté tout en lui donnant une belle leçon…(« Les trois conseils de l’oiseau »).



Nous voici maintenant à la lisière du bois, devant un pré humide ou l’on pourrait rencontrer la bécasse, fervente amatrice de ver de terre qu’elle attrape en enfonçant son grand bec effilé dans la terre avec une grande habileté. C’est ainsi que nous apprenons que certaines bécasses prennent soin de leurs « consœurs » et lorsque l’une d’elles est blessée, elles peuvent faire un emplâtre de boue sur la blessure pour les aider à guérir.

 
Un petit peu à l’abri du vent, voici le deuxième conte…qui raconte le temps où il y avait 7 soleils et où un archer voulait les faire disparaître; s’il y a encore un soleil maintenant, c’est grâce à l’Hirondelle rustique qui a dévié la dernière flèche. D'où la tache rouge de sa gorge...

 
Là, dans les buissons, des Bouvreuils pivoine nous font entendre leur petits cris et grâce à l’appareil photo d’un participant, nous avons tous pu les admirer « de près » !

 


Nous continuons notre balade pour arriver non loin d’un étang et là, ce sont les Tarins des aulnes qui ont pris la poudre d’escampette mais grâce au livre de notre guide on a pu voir à quoi ils pouvaient ressembler.



 Au coin du petit bois, notre conteuse nous fait « compter » pour choisir de petites histoires.
Puis d’un pas cadencé, avec le rythme donné par l’harmonica de Michel, nous voilà emmenés vers le Ravel, là où le couvert des arbres nous met à l’abri du vent ce qui nous fait plaisir aussi !

Un bel après-midi de partage, toute génération confondue, qui s’achèvera à la Maison des jeunes autour du verre de l’amitié : un bon jus de pomme.
Un tout grand merci à Julie, notre conteuse, à Michel le musicien et à Sylvain, guide-nature et ornithologue.




Quelques photos de plus dans l’album de « Nos activités en images 2018 » 

et dans l’album  Carnaval des oiseaux 2018 .

Et on en parle aussi dans la presse :

L'Avenir du 19 mars 2018


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Batraciens, dernières nouvelles

vendredi 16 mars 2018


Triton palmé
 Après une migration importante sur nos routes du samedi 10 mars à ce jour, il va y avoir pour l’instant, un arrêt momentané des passages dû à une période annoncée de refroidissement important. 

 
Nous voici donc au « repos » jusqu’à l’arrivée d’une nouvelle période plus chaude (+ 7°) et plus humide.

C’est le moment  de se (re)familiariser avec l’apparence des différentes espèces rencontrées.  


Avec l’aide de Natagora, vous trouverez un tableau   pour reconnaître les différents tritons de nos contrées  en cliquant ICI et/ou  ICI (Tritons et Salamandres).
 
Pour les Grenouilles et Crapauds, cliquez ICI.
Grenouilles rousses
 

Vous rencontrerez sur le Site de Warnant : essentiellement  Grenouilles rousses et Crapauds communs
Triton alpestre

 et sur le site de Denée : essentiellement Tritons palmés et ponctués, Tritons alpestres (plus rares mais en progression), Grenouilles rousses (quelques vertes) et Crapauds communs.


D’avance, nous remercions les automobilistes qui ralentissent (max 30km/h), autant pour les batraciens que pour les ramasseurs sur la route.
Quant aux conducteurs pressés, qu’ils pensent à la vie des bénévoles, qu’ils sachent qu’une minute de ralentissement, à cette occasion et par année, n’est pas beaucoup comme beau geste pour la nature. Merci d’y réfléchir.
Et nous voilà donc déjà prêt(e)s à commencer la 2ème vague de migration…un peu de patience !
Retrouvez ICI le "Doodle"  des présences pour le site de Denée.

A bientôt sur les routes de la migration!

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Balade-nature au-dessus de Champalle

lundi 12 mars 2018

Avec notre guide Richard Bergen, membre du PCDN, nous avons visité, ce samedi 10 mars, Champalle, réserve naturelle domaniale depuis 1969 et faisant partie de la commune d’Yvoir.

Une promenade qui nous a permis de constater l’éveil de la nature de son état de dormance : le printemps arrive à petits pas.

Les oiseaux, eux, chantent à tue-tête : ils sont bien réveillés, certains défendent toujours leur territoire, d’autres cherchent ou se battent pour la conquête de leur dulcinée.

Le Pinson des arbres nous a accueillis par son chant mélodieux au lieu de rendez-vous des amoureux de la nature et différentes espèces de Mésanges (bleues, charbonnières) l’ont accompagné de leur refrain connu de tous. Les Mésanges bleues ont fait une démonstration de leur agilité en se disputant dans les airs. Pendant un court instant, le Troglodyte mignon a déployé avec vigueur sa cascade de notes.
Cornouiller mâle
Les bourgeons du Charme commencent à s’ouvrir : c’est le débourrement. Les premières fleurs jaunes du Cornouiller mâle colorent déjà les buissons et le Noisetier pourvu de fleurs mâles depuis novembre, laisse partir au fil du vent le pollen sur les mini fleurs femelles colorées de rouge qui viennent d’éclore.
 

L’Arum tacheté montre ses premières feuilles avant de dévoiler ses fleurs, beau piège à insectes qui doivent descendre dans sa corolle pour y prendre le nectar : ils reste « coincés » par des « cils » qui l’empêchent de sortir, le temps qu’ils soient bien imprégnés de nectar ; les « cils ou petits poils » de la fleur les laissent alors s’échapper afin qu’ils partent dans une autre fleur d’arum pour la polliniser : un bel échange que cette pollinisation croisée !
Hellébore fétide
Primevère officinale (Coucou)



L’Hellébore fétide est en fleur et la Primevère officinale commence à ouvrir sa corolle.





Euphorbe des bois


L’Euphorbe des bois se manifeste elle-aussi.



If
Un if, qui n’est ni un conifère, ni un résineux a pris racine et cela donne l’occasion de préciser que bien que terriblement toxique, il est récolté par les laboratoires pour en extraire une substance qui soigne certains cancers.

Un grand nombre de Hêtres, Chênes et Charmes qui gardent leurs feuilles fanées pendant l’hiver sont appelés « marcescents ».

 Connaissez-vous la petite phrase qui aide à reconnaître le hêtre du charme ? « Le Charme d’Adam (à dents) est d’être (hêtre) à poil »


Poussant sur le tronc du charme, on trouve parfois un amas de branchettes, appelé « broussin », cet amas est probablement dû à une blessure.
 
Tout au long du chemin, nous avons pu admirer des champignons polypores sur du bois mort ; tous de formes et couleurs différentes ; un vrai casse-tête pour leur donner un nom.
(Photo Marc Brevers)

Cela mériterait une balade exclusive pour des spécialistes de ce monde compliqué. 


On en profite pour donner quelques indications sur le bois qui est composé d’une substance complexe qui le constitue : la lignine qui imprègne les cellules, les fibres, les vaisseaux conducteurs et les rend imperméables, inextensibles et rigides. Quant à la cellulose, autre composant du bois, elle est le constituant principal de la paroi des cellules végétales.

Les fougères sont, elles aussi, très nombreuses et complexes. Les polypodes (épiphyte= vit sur un végétal sans le parasiter) prennent l’arbre et/ou la mousse comme support ; elles ont ainsi une garantie d’humidité. 

Après avoir admiré un Pin noir d’Autriche cultivé autrefois pour consolider les galeries des mines, on en a profité pour rappeler la différence d’écorce entre lui (écorce grise) et le Pin sylvestre (écorce saumon) (détaillé dans la balade précédente).

Nous arrivons sur le massif rocheux de la pelouse calcaire caractérisée par une très fine couche de terre sur un massif rocheux et exposée au sud. Ce qui permet à certaines plantes (et insectes) de la Méditerranée de s’y adapter. Elles sont arrivées sur les pelouses calcaires, durant la période post-glaciaire, parfois poussées par les vents remontant la vallée du Rhône.
Géranium sanguin
C’est ainsi qu’on peut y rencontrer l’Hélianthème des Apennins, l’Hélianthème jaune, le Persil des montagnes, le Géranium sanguin, le Thym serpolet.
D’autres plantes sont typiques de cet endroit comme certaines orchidées qui sont encore invisibles et la Seslérie bleuâtre , une espèce de graminée.
Seslérie bleuâtre

Autour d'une fourmilière recouverte de serpolet

Collier de corail


On y rencontre aussi certains insectes tel le Criquet (Œdipode) turquoise, ses œufs deviennent des mini-insectes qui en 2 mois, après 4 ou 5 mues, deviennent adultes
et le Collier de corail, papillon "Azuré" des pelouses calcaires qui vit en bonne harmonie avec certaines espèces de fourmis.  


En surplombant la vallée de la Meuse, tous ont admiré la vue qui s’offrait : on pouvait voir l’église de Bouvignes et les ruines de Crèvecœur, le Château de Senenne,

 le village de Anhée et la vallée de la Molignée, le château de Moulins.

 Au loin, les clochers de Maredret et Maredsous, le village de Warnant, le pont d’Anhée (ou d’Yvoir ? 😊), etc…

Notre guide nous a aussi recommandé de lire un ouvrage si on aime « comprendre » les arbres : il s’agit de « La vie secrète des arbres » de Peter Wohlleben.
Une matinée bien agréable sans la pluie annoncée…Nous remercions notre guide pour le partage de son savoir.

Une balade similaire se déroulait le lendemain et la température clémente des derniers jours confirmait l’arrivée évidente du Printemps. (fleurs de Violettes, feuilles d’Orchidées,…) 
D’autres photos de cette belle matinée dans l’album ICI

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