Bienvenue sur le blog du Plan Communal de Développement de la Nature.
Notre commune est riche en biodiversité! Il nous faut la maintenir et même l'augmenter, par nos actions, notre motivation...
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Textes, photos et diapos

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Diaporamas : les petits diaporamas de la colonne de gauche ont disparu ainsi que « Picasa album web » (merci Google !!!). Vous pourrez dorénavant retrouver tous les albums de photos du Blog sous la rubrique « Liens vers les Albums photos » dans la colonne de gauche.

Les visages du PCDN

Beaucoup d’entre-vous souhaitaient mettre un « visage » sur les principaux acteurs du PCDN, responsables, membres actifs ou sympathisants. Certains acteurs préférant rester anonymes ou limiter les informations les concernant, cette liste est forcément incomplète mais sera actualisée au fil du temps et selon les désirs de chacun. Merci à tous pour leur travail, leur soutien, leur efficacité, ...Si vous souhaitez accéder à la Galerie de portraits, cliquez simplement sur le lien « Portraits », dans la colonne de gauche, sous la rubrique "Un peu de nous...".

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Gestion de la Balsamine de l’Himalaya

jeudi 27 juin 2019

Le 13 juillet prochain, rendez-vous à Maredret pour participer à la gestion de la Balsamine de l’Himalaya.
Cela fait déjà quelques années que le PCDN organise cette gestion et il se rend compte de la réelle efficacité de cette action.  Cependant, il faut rester vigilant car la masse de graines projetées dans le sol est prête à éclore chaque année et ce pendant de nombreuses années. 

Si vous aussi, vous avez envie de rejoindre ce groupe, n’hésitez pas à vous inscrire !
Toutes les formalités pratiques sont reprises dans l’invitation ci-dessous.

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PARTICIPEZ AU RECENSEMENT DES PAPILLONS DE JARDIN


C’est durant tout le mois de juillet que Natagora vous invite à compter les papillons de votre jardin et à envoyer vos observations. 
Vous pouvez encoder autant de jours d’observation que vous le souhaitez. 
Vous aiderez ainsi nos spécialistes à mieux comprendre les phénomènes particuliers qui touchent les espèces les plus communes.
Tous les renseignements en cliquant ICI.

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Pour nos abeilles...

lundi 10 juin 2019

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Verger, Marché, Souper, …

On ne chôme pas au PCDN ! Les activités, les rencontres y sont multiples et variées…

Que ce soient des réunions techniques, de travail, ou des rencontres conviviales et sympathiques autour de jeunes plants de légumes, de fruitiers, de fleurs et de graines ensachées ou des « retrouvailles » gastronomiques d’un soir, tout se passe toujours dans la bonne humeur !

·         C’est ainsi que le 5 juin, au verger de Bioul, une rencontre a été programmée entre l’Echevine de l’environnement et des travaux Anne Faeles, notre éco-conseillère Françoise Windeshausen, un ouvrier communal responsable de la tonte du verger et des membres du PCDN, responsables de la gestion et de l’entretien du verger.
Afin de protéger et accueillir les insectes pollinisateurs, il a été demandé de ne plus faucher ou tondre l’entièreté du verger, de laisser de larges bandes de fleurs et graminées.
Des échanges d’idées, de concept d’une gestion « saine » ont pu être trouvés et acceptés de part et d’autre. Tout cela profitera aux arbres et arbustes du verger, bien sûr !

·         Puis, le 7 juin, au Vendredi du Terroir, le PCDN et la Grainothèque se sont retrouvés sans la tonnelle promise : elle fut brisée par les vents impétueux lors d’une précédente activité. C’est la raison pour laquelle ils furent « relogés » dans une salle en réfection de la maison communale. Ils purent donc y installer une grande quantité de plantes et de fleurs à échanger (et aussi à donner) avec les explications nécessaires pour la plantation et aussi, pour l’une ou l’autre espèce, la façon de les laisser monter en graines, les récolter, les ensacher. Ce serait ainsi l’occasion de participer à l’échange de graines à la Grainothèque, petit coin sympathique des Bibliothèques de Anhée et Denée.
Au même endroit, des membres du PCDN donnaient toutes explications sur leurs actions, motivations et invitaient les visiteurs à les rejoindre pour l’une ou l’autre activité qui pourrait leur plaire : les bonnes volontés trouveront des équipes de bénévoles super motivées !
Au même endroit, les habitants d’Anhée recevaient, contre un « bon toutes boîtes » un sac en toile pour garder un environnement propre (sans canettes).



·         Enfin, comme chaque année, tradition oblige, les bénévoles qui, au mois de mars, sous la pluie et dans l’obscurité, aident les batraciens à traverser les routes se rencontrent en fin de saison pour un petit repas dans la bonne humeur et dans la « lumière ».






Et bien sûr ICI, dans l’album de nos Activités, retrouvez quelques autres photos
 de ces trois dernières « prestations » 😊


 

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La quinzaine des abeilles à Anhée.

lundi 3 juin 2019

 
Cette quinzaine fut riche en évènements de la mi-mai au début juin.
N’oublions pas que Anhée est une commune « Maya », ce qu’elle prouve entr’autres par la quantité de ruchers établis sur son territoire.

Tout a commencé par le merveilleux (et douloureux film !) « Des abeilles et des hommes » (More than Honey) de Markus Imhoof, le 18 mai à la MdR. Le débat qui suivit fut animé par Damien Babilon, apiculteur professionnel à Denée. Cet échange fut riche en enseignements et la façon dont les ruches sont exploitées aux USA…révoltantes, permettez-nous l’expression ! 

Au final on est content des méthodes pour produire et extraire le miel dans notre région… !





Les 25 et 26 mai furent consacrés à une «portes ouvertes» de « Beetasty », là où Damien Babilon, professionnel depuis 2 ans, membre du PCDN, gère un petit cheptel d’une centaine de ruches.
 
Excellent pédagogue, il nous fait découvrir la vie des ruches, des abeilles et les différents produits transformés à la ferme apicole : pain d’épices, nougat, hydromel... Ce que les spectateurs présents lors du film ont d’ailleurs pu goûter.


Le 2 juin, la quinzaine des abeilles s’est terminée par la découverte du rucher communal de Salet et de sa reinathèque - centre d’insémination d’abeille reine - ; cette visite se faisait en compagnie d’apiculteurs passionnés par leur activité et passionnants dans leurs explications.
Pendant la promenade sur les sentiers, au milieu des ruches, Luc Maranzan n’est pas avare d’explications : Les petites ruches pour les reines, l’étude et bientôt l’obtention d’une variété d’abeilles résistantes au varroa, un acarien, calamité destructrice des ruchers dans le monde !
 On continue la visite sur le terrain par les ruches des élèves de l’école d’apiculture, les ruches de « mise en route » et toutes les autres ruches. Sur ce terrain travaillent plus de 2 millions d’abeilles qui butinent pour nous offrir un miel de qualité. Le goûter, c’est l’adopter !
Des photos didactiques aidaient à bien comprendre le fonctionnement de toutes ces ruches.
En présentant plusieurs ruches spécifiques d’Afrique, en lien avec le projet de mise en œuvre d’une ferme-école agro écologique au Burkina Faso, l’apiculteur nous a expliqué la différence de gestion des ruchers.

La commune d’Anhée et des apiculteurs d’Afrique sont partenaires. Ces derniers ont visité la reinathèque et ont été impressionnés et attentifs à la gestion des ruchers de notre commune.


On ne dira jamais assez l’importance des abeilles - domestiques et sauvages - dans notre vie : PAS D’ABEILLES : PLUS DE FRUITS NI DE LEGUMES…et plus beaucoup de vie sur la terre !
Bien d’autres photos de cette quinzaine dans l’album spécial ICI et dans l’album de nos activités ICI.

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Balade nature à Hun (Anhée) ce 29 mai 2019

samedi 1 juin 2019

Voici un après-midi qui a permis de voir un nombre intéressant de plantes en fleur, d’entendre certains oiseaux toujours actifs dans la défense de leur territoire, d’admirer quelques insectes et de relier la topographie et la culture des terres avec la géologie.
Le départ était fixé sur le parking de l’église de Hun et assez rapidement, nous avons quitté la route pour un joli sentier qui allait nous conduire au-dessus de la vallée de la Meuse.
Voici un petit résumé de ce que nous avons vu au cours de cette promenade.
D’autres photos sont à voir dans l’album dédié ICI.
 
Un érable sycomore dont les fleurs en grappe se transforment déjà en fruit est planté au bord de la route et sera comparé plus tard avec l’érable plane qui possède des feuilles plus pointues ; de plus un « lait » coule lorsqu’on coupe une feuille. Ce dernier ressemble le plus à l’érable du Canada.

 
Grande chélidoine 

Sur les bords de route, la chélidoine, dont le suc jaune est employé pour éliminer certaines verrues, étale ses fleurs jaunes et le séneçon jacobée nourrit les chenilles de Tyria Jacobaeae - annelée jaune et noir- (le papillon adulte (=imago) est appelé « goutte de sang » ou écaille du seneçon.


Geranium dissectum
Une occasion de voir la différence entre le géranium herbe à robert et une autre forme de géranium sauvage à feuilles et à pétales découpés : le géranium dissectum.




 
Rue des murailles
La rue des murailles, est bien visible accrochée au mur, la véronique à très petites fleurs (= véronique des champs) grandit non loin de la véronique petit chêne très commune aussi. 



Angélique
Véronique petit-chêne
L’angélique, une ombellifère encore en bouton, dresse sa longue tige un peu rougeâtre ; le laiteron laisse couler un « suc blanc » quand on coupe une feuille. L’alliaire qu’on reconnaît quand on froisse ses feuilles (odeur d’ail) et qu’il ne faut pas confondre avec la lampsane commune qui lui ressemble mais qui a 2 petites feuilles en plus autour de la plus grande.






 
Stellaire holostée








Les jolies stellaires communes, plus petites, se mélangent avec des stellaires « échappées » des jardins.





De la valériane pousse sur le toit d’une maison abandonnée, ses racines ont une odeur d’urine de chat.


Valériane
Plusieurs variétés de gaillet gratteron poussent sur les bords des chemins.
Gaillet gratteron







Puis on s’attarde devant une série d’arbres et arbustes :

Fleur de Sureau
L’aubépine, le sureau noir, dont la moëlle est blanche, (à ne pas confondre avec le sureau à grappes dont la moëlle est noire) et un érable champêtre d’une taille remarquable puis un vieux noyer dont le tronc est irrégulier se succèdent sur notre chemin. 
Vieux noyer

Un petit rappel pour la différence entre un sapin et un épicéa : le cône de l’épicéa pend ; celui du sapin ne pend pas : il reste dressé.
En passant près des pruneliers : petit rappel des termes : une épine est le prolongement de l’écorce ; le rosier possède des aiguillons (détachables) et non des épines.
Charme
Quant au charme, on a pu admirer ses fruits en grappes : des samares.
Puis, au milieu du chemin empierré, une matricaire odorante ou fausse camomille puis la camomille matricaire (vraie camomille) poussent là où il y a beaucoup d’azote (culture). Plus loin, sur le côté, on aperçoit des petites pensées sauvages tricolores.
 
Matricaire odorante
Nous longeons un champ de colza en fin de floraison.


En entrant dans le bois, plusieurs arbres morts, certains toujours sur pieds, servent de nids à certains oiseaux (pics, sittelles…) et d’autres, déjà au sol, font vivre des insectes, eux-mêmes nourriture pour les oiseaux. Des champignons polypores aident à la décomposition du bois mort. A remarquer le travail du Pic noir pour trouver des insectes dans un tronc d’arbre mort.


Le sol est parsemé de pierres, galets et poudingue : roche sédimentaire consolidée qui prouve que l’endroit était sous eaux il y a des millions d’années.

Poudingue


 
"Nid" à tourbe
Petite curiosité : certains arbres ont à leur base (photo) un trou qui se remplit d’eau et d’humus ; au cours des années, le mélange se transforme en tourbe que nos « anciens » récoltaient pour utiliser comme combustible.


Une touffe de feuilles assez larges : c’est la luzule des bois et, à la lisière du bois, rappel des 3 plantes grimpantes indigènes : le lierre, le chèvrefeuille, la clématite des haies.
Broussin sur Chêne
En retrouvant de la lumière, certains arbres forment des cercles de feuilles et rameaux autour de leur tronc appelé balais de sorcière ou broussin. 
Groseiller à maquereaux
Un groseillier sauvage (à maquereaux) pousse à la lisière et, éloigné de tous les autres, un orme de belle taille a échappé à la maladie (« la graphiose » : attaque d’un champignon, transmis par le scolyte de l’orme, qui déforme les grosses branches pour commencer et entraîne la mort de l’arbre). Les ormes qui repoussent maintenant restent petits, en buissons. 

Feuilles d'Orme
Pour reconnaître un orme grâce à ses feuilles, il faut regarder la base des feuilles près du pétiole et remarquer qu’elles sont dissymétriques. On peut dire que l’orme qui était devant nous était remarquable vu sa rareté après l’hécatombe qu’a provoqué la maladie.
La bardane grandit, reconnaissable en regardant le dessous des feuilles, plus blanchâtres.

Corbeaux freux et Choucas des tours
Héronnière
Quelques oiseaux ont bien chanté pendant notre balade et d’autres cherchaient de la nourriture : le rougequeue noir, la Fauvette à tête noire, le merle, le pinson, le rougegorge, le pic épeiche, le grimpereau des jardins, un groupe de corvidés : mélange de freux et de choucas des tours (plus petits), la fauvette grisette dans des taillis, le bruant jaune, le verdier d’Europe et son grincement typique, et, le long de la Meuse, des bernaches du Canada (invasives) des hérons dans les nids d’une héronnière, nids dans les arbres occupés aussi par des cormorans.
Hybride Oie cendrée et Bernache du canada
On a pu aussi constater qu’il y a maintenant des croisements entre des oies de chez nous et des bernaches.






Cicindèle champêtre
Quelques insectes ont aussi été remarqués : la cicindèle champêtre, coléoptère à carapace verte et quelques points jaunes, grand chasseur qui, très rapide, poursuit ses proies ; des punaises rouge et noir appelées « arlequin » et une larve de coccinelle.
Punaises arlequins



 Des coléoptères et punaises de différents espèces ont été remarqués mais pas tous déterminés.

Coquelicot
La période des coquelicots arrive et il y en a plusieurs espèces (Ex : « rhoas » avec le cœur noir ; « argémone » dont les pétales ne se chevauchent pas ; ce sont des fleurs « messicoles » que l’on rencontre près des champs moissonnés.


Bryone dioïque
Silène, euphorbe des champs, petite ciguë, anthrisque (ombellifère) sont des fleurs rencontrées au bord des chemins tout comme la bryone dioïque, une plante grimpante.

Le troène vulgaire, l’érable champêtre, la viorne mancienne (ou lantane) sont des arbustes qui poussent sur sol calcaire. Le buis que l’on rencontre aux mêmes endroits aiment les sols thermophiles.
Buis
L’épiaire des bois appelée aussi ortie puante est employée en cuisine car en l’écrasant plus longtemps, une odeur de champignon s’en dégage.

Epiaire des bois
Des fleurs très communes sont les différents « gaillet » : croisette, gratteron (dont les fruits s’accrochent aux vêtements), et jaune : une de leurs caractéristiques : les feuilles verticillées.




Pimprenelle
La pimprenelle, les ancolies, le dompte-venin, le bugle rampant, la benoite (jaune), différents carex (ou laîche), la potentille couvrent les bords du chemin.

 
Bugle rampant










Erable "stressé"
Des feuilles « stressées » repoussant au pied d’un érable qui a été coupé, sont d’une trop grande taille : une façon de réagir pour mieux capter la chlorophylle, sans doute.



Consoude officinale


La consoude et l’égopode ou herbe aux goutteux poussent au bord d’un parc tandis qu’au bord de la Meuse, nous pouvons encore remarquer le réséda, l’aulne et ses strobiles de l’an passé, la scrofulaire avec une tige légèrement teintée de rouge, la barbarée commune, la moutarde, une espèce d’œnanthe, la bourse à pasteur, la bourrache échappée d’un jardin.


Egopode herbe aux goutteux


C’était une très belle promenade qui nous a permis de découvrir une belle variété de nos richesses botaniques et autres.




Merci à notre guide-nature, Guy Denef, jamais avare d’explications.

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