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Notre commune est riche en biodiversité! Il nous faut la maintenir et même l'augmenter, par nos actions, notre motivation...
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vendredi 22 décembre 2023


 

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Un “parc naturel de la Molignée” en projet à Anhée, Onhaye, Florennes et Mettet

lundi 11 décembre 2023

 

Comme le disait MATELE en novembre dernier :
 
Anhée souhaite créer un parc naturel de la Molignée. Avec trois autres communes, l’appellation permettrait une gestion de la biodiversité groupée pour plus de résultats.

Les paysages magnifiques de la vallée de la Molignée pourraient un jour faire partie d'un parc naturel. C'est en tout cas le souhait d'Anhée depuis quelques années déjà. Les communes de Florenne, Mettet et Onhaye feraient aussi partie du parc pour une plus grande durabilité des actions entreprises, explique Luc Piette, le bourgmestre de Anhée :
 
« Nous avons par exemple la balsamine de l'Himalaya qui est une fleur. C'est une plante invasive qui se sème chaque année dans la Molignée. Chaque année, nous nettoyons tout. Si les communes de Florennes et de Mettet ne font pas ce nettoyage en amont, alors le travail que nous faisons en aval ne sert à rien. Si on a le statut de parc naturel, on pourra travailler ensemble pour cela. » 
 
De multiples avantages
 
Anhée vient de signer une convention de faisabilité avec le bureau économique de la province de Namur (BEP) afin de lancer le dossier de candidature auprès de la Région wallonne. Si le parc naturel de la Molignée voit le jour, les avantages seront multiples, détaille Claire Van Kerrebroeck, de la cellule développement territorial du BEP :

 

« La Région accorde des subsides annuels qui aident à mettre en place des actions en accord avec l'appellation de parc naturel. Il s'agit d'action de préservation de l'environnement, d'accompagnement des acteurs du territoire et de sensibilisation. Cela permet aussi d'avoir des ressources humaines qui peuvent aller chercher des subsides ponctuels. Ces aides sont cumulables avec celles auxquelles peuvent déjà prétendre les communes individuellement. »
 
Un travail de longue haleine
 
Pour l'instant, le projet n'est qu'à ces balbutiements. Le BEP doit mettre en place une méthodologie avant de présenter la candidature, ajoute la cellule :
« Il y a une bonne partie du temps qui sera consacrée à l'élaboration d'un diagnostic. Nous ferons ensuite un plan de gestion qui se basera sur une participation des citoyens et des acteurs phares du tissu social local. Il faut pouvoir consulter la population. » 

 

C'est donc un travail de longue haleine qui commence, car la vallée de la Molignée n'aurait pas son parc avant 2027 au moins. 

 

                                                        ( reportage « MATELE » publié le 14/11/2023 ; vidéo ICI )

 

 
 
Et c’est dans ce cadre qu’a eu lieu 
une première présentation du projet,

pour les communes de Mettet et Anhée, 

à la Maison de la Ruralité de Bioul,  

ce lundi 4 décembre. 

 
 
 
 
 
(ICI, le PowerPoint de la présentation)
 
 
 
 
 
 
Rien de tel que d’aller voir et consulter les pages Facebook ADL du projet ICI, 
 
 
 
 
le site de l’ADL d’Anhée sur le sujet 
 
 
 
et le site même des parcs naturels 
 
de wallonie ICI.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Vous y découvrirez plein de renseignements 
 
sur ce qu’est un parc naturel
 
 et plein de brochures 
téléchargeables,
 
dont, par ex., celle-ci :
 
 "A la rencontre des Parcs naturels de Wallonie".
 
 
(cliquez ICI pour la découvrir directement).
 
 
A suivre...




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Au Verger du « Caillou »

mercredi 6 décembre 2023

 

                                       La taille de formation

 
 
 
 À l’initiative de Françoise W. (éco-conseillère) et du PCDN d’Anhée, une bonne vingtaine de personnes intéressées ont assisté ce samedi 2 décembre à un atelier consacré à la taille de formation de fruitiers « haute-tige » âgés de 3 ans.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le principal mot d’ordre était de « privilégier un axe central » au-dessus du point de greffe. Supprimer toutes branches pour garder la branche centrale (ce qui est différent de la taille en « gobelet »)
 
 


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cette taille est à faire à la plantation et/ou après 2 à 3 ans maximum, c’est rattrapable.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Si cette taille est effectuée plus tard, il faut sacrifier au moins une année de production de fruits pour redonner vigueur et longévité à l’arbre.
 
 
 
 
 
 
 
 
Avant la taille, il faut s’intéresser à la santé de l’arbre et à la qualité du sol.
 
  
 
 
 
 
Deux branches latérales, qui sont aptes à se pencher vers le bas quand elles porteront des fruits peuvent être gardées, cela s’appelle des branches pleureuses.
 
 


 
 
 
 
La taille des pruniers peut être légèrement différentes suivant que le fruit (mirabelle, reine-claude) est rond, l’arbre sera globulaire ; si le fruit est plus allongé, l’arbre sera plus ovoïde.
 
 
 
Un conseil parmi tant d’autres : éviter la taille à la saison des champignons ; il est préférable d’attendre les premières gelées et commencer la taille un peu plus tard quand l’arbre n’est plus « gelé ». 
 
Il est même conseillé de tailler en février-mars suivant le temps (grand décideur du travail) car les bourgeons sont déjà gonflés. On peut alors mieux décider quelles sont les branches à couper.
 
 
 
 
Sur chaque plaie provoquée par la taille, il faut appliquer du goudron végétal au pinceau ; c’est le produit le plus efficace, le moins cher mais à manipuler avec soin car « on s’en met facilement partout » ! 😏

On peut parfois y ajouter un peu de bouillie bordelaise s’il y a eu de la pourriture que l’on ne peut pas supprimer en une fois.
 
Quand l’arbre donne des fruits, une action non négligeable est de brosser le tronc et d’appliquer de la chaux blanche non seulement pour éliminer les insectes néfastes mais aussi pour protéger les troncs du soleil.
 
Ne pas pailler les pieds des arbres car cela attire les grands campagnols (appelés aussi campagnols terrestres ou rats taupiers) ,destructeurs des arbres fruitiers même âgés. Le treillis autour des racines des jeunes fruitiers ne tient que 3, 4 ans, max. 5 ans et n’est alors plus un obstacle pour ces campagnols.
 
Le terrain doit être géré contre les campagnols avant les plantations ; voir plus d’infos sur ce ravageur ICI.
 
 
 
Un verger doit être entretenu : soit tondu régulièrement soit pâturé. Côté sanitaire : Les fruits pourris au pieds doivent être éliminés ou broyés (tondeuses) afin de se décomposer très vite avant d’être envahi d’insectes et/ou de champignons.


 
 
On peut entourer le verger d’arbustes mellifères qui donneront plus tard des baies pour les oiseaux et, si l’on souhaite un pré fleuri, il doit être semé à bonne distance tout comme un jardin en « permaculture ». On constate en effet que les campagnols apprécient aussi ce genre de culture ce qui occasionne une perte importante d’arbres dans le voisinage proche :  la seule solution qu’on a dans ce cas, c’est le piège… comme élimination « bio ».
 
 
 
Il faut aussi arracher de façon nette les rejets qui poussent au pied de l’arbre, comme ceux situés en-dessous du point de greffe, pour que la cicatrice soit plus rapide et définitive.
 
Il est souvent nécessaire de remettre des tuteurs sur certains arbres pour privilégier la pousse la plus verticale possible et placer ces tuteurs en tenant compte des vents dominants.
 
Il est aussi important de desserrer, quand il le faut, les liens (sangles) de tuteurage.
 
Sachez aussi que les feuilles « font » les racines et donnent de l’énergie à l’arbre.
 
Un arbre ne se taille pas par le haut, car il donnera du bois et pas de fruit.
 
 
 
Autre conseil : protéger les pieds des arbres de l’action des tondeuses, débroussailleuses, coupe-bordures et autres outils car une blessure sur l’écorce de l’arbre nuit à sa santé, à sa production si pas à sa vie : en effet, la sève « voyage » juste en dessous de l’écorce.
 
 

 
 
 
 
 
               Ne pas oublier qu’un arbre bien taillé et entretenu est parti pour devenir centenaire !
 
Cette belle matinée ensoleillée, riche en conseils et démonstrations fut appréciée par tous les participants : les explications étaient claires, précises, dans une ambiance empreinte de bonne humeur, comme le démontre cette Vidéo à voir ICI.
 
 
Encore merci à Christophe, notre guide et conseiller.
 
À voir aussi : d’autres photos dans l’album de nos activités ICI, une autre video ICI et,
 
comme complément d’informations sur notre patrimoine fruitier, les sites de Biodimestica ICI et 
 

 

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