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Balade nature à Haut-le-Wastia

lundi 19 février 2018

Ce dimanche 18 février 2018, Richard Bergen a accueilli au pied du mémorial français un groupe d’amoureux de la nature qui ne demandait qu’à parfaire leurs connaissances ou à redécouvrir la nature en éveil.

Pendant la présentation de la balade, un groupe de grives litornes nous a survolés ; la lumière que le soleil diffusait devait inviter autant les oiseaux que nous à voyager.
 
La balade était « généraliste » mais aussi axée sur la botanique de cette fin d’hiver avec quelques signes du printemps.
 

Déjà les fleurs de véronique ouvraient leurs petites corolles bleues comme le ciel du jour et le lamier pourpre montrait timidement ses premières couleurs.


  Quant au lierre, il étalait fièrement ses fruits, les dernières gourmandises sucrées de la saison : une aubaine pour les oiseaux ! A cette occasion, on a insisté sur la valeur de cette plante qui étale sa floraison et dont les fruits ne sont pas tous mûrs en même temps, ce qui permet aux insectes puis aux oiseaux de se nourrir de nectar pour les uns puis de ses fruits pour les autres pendant très longtemps.
 
 N’oublions pas non plus l’abri que leur apporte un lierre bien touffu et l’occasion pour certaines espèces tel le troglodyte, d’y construire leur nid.
Le lierre est formé de 2 « troncs (ou lianes) » l’un est stérile et s’accroche à un support avec ses crochets ou crampons, tel un tronc d’arbre ou un poteau ; l’autre est fertile (feuille luisante) et se sert du premier pour étaler ses fleurs et fruits à la lumière.

 On a pu constater qu’en passant la main entre le « tronc ou liane arborescente » du lierre, on le décollait de son support ce qui peut prouver qu’il ne se sert pas de l’arbre pour se nourrir mais simplement comme appui et qu’il grandit en laissant l’arbre se développer aussi. Le lierre n’abîme pas l’arbre qui l’accueille.
 

En passant près d’un églantier (famille des rosacées), on a pu observer qu’il restait des cynor(r)hodons (le fruit) mais aussi des « bédégars » cette gale provoquée par la piqûre d’un insecte, petite guêpe solitaire appelée Cynips, dans la branche de la plante qui, ainsi attaquée, réagit pour se protéger et crée une enveloppe.
 

 Elle permet ainsi aux œufs puis aux larves de se développer sans l’abîmer. Ils passent ainsi tout l’hiver à l’abri. Les insectes formés (imago) sortent au printemps. Cette gale est divisée en plusieurs quartiers – 5, 6 et même 8… (un peu comme une mandarine) et contiennent chacun une larve.




 Nous avons ensuite l’occasion de comparer plusieurs sortes de pins dont l’un d’eux  possède de très longues aiguilles de plus de 10cm dont la particularité consiste dans le groupement de ses aiguilles par 5.Ceci  a fait d'abord penser au Pin de Weymouth d'origine américaine mais, en réalité, suite aux remarques d'une des participantes, il s'agit en fait d'un pin Wallichiana, originaire de l'Himalaya (aiguilles plus longues et retombantes).

Les 2 autres pins de chez nous ont des aiguilles plus petites, groupées par 2. Le pin noir d’Autriche possède des aiguilles d’environ 10cm et le pin sylvestre, de 6 à 7 cm. Ce dernier a comme particularité d’avoir une partie de son tronc coloré en « rose saumon » : une façon complémentaire de le reconnaître. (S= Sylvestre et Saumon).

Nous passons devant un sureau couvert de mousse qui est sans danger pour l’arbuste car ce que demande la mousse avant tout, c’est de l’humidité. 



 Même remarque pour le lichen qui est formé par un champignon et une algue pour une très légère photosynthèse mais est sans aucun danger pour la plante « support ».

Bruant jaune




 Au-dessus de nous, le bruant jaune se fait entendre, comme la grive draine un peu plus loin.


Des oies passent et c’est l’occasion d’expliquer le vol en V de certains migrateurs : le battement d’ailes envoie l’air sur le côté de l’oiseau et non derrière ce qui fait qu’avec la position en V, chaque oiseau profite de l’air dégagé par les ailes du précédent. Le premier, à la pointe du V se fatigue plus vite n’étant pas « aidé » et est remplacé par un autre régulièrement.

 
Les feuilles fanées des hêtres, chênes et charmes restent l’hiver sur l’arbre, une façon de le protéger. (marcescence)
Le merisier est reconnaissable en hiver aux stries parallèles et horizontales sur son tronc.

Un cornouiller mâle étale ses jolies petites fleurs jaunes au soleil ; le fruit en automne ressemblera à une olive rouge (corne ou cornouille).


 
 
Les fougères -polypodes- (polystic à aiguillons) trahissent un lieu plein de roches humides et certains champignons-polypores- sans pied- poussant sur les troncs d’arbres mourant déjà en décomposition.

 
Nous terminons la promenade en admirant un hellébore fétide au bord du sentier.

Les échanges de connaissances entre les participants furent appréciés et nous remercions notre guide pour le choix de la promenade et toutes les explications pour une meilleure connaissance de la nature.



 
Quelques photos de plus dans cet album

2 commentaires:

Anne a dit…

Quel merveilleux compte rendu. Merci de tout coeur.
Anne

Unknown a dit…

merci pour ce mémo illustré, une façon bien agréable de refaire la ballade bien au chaud ! nathalie lola

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