En
choisissant une date plus tardive, nous espérions voir la Balsamine de
l’Himalaya en fleurs pour la distinguer plus facilement au milieu des orties et
l’arracher. (Voir le dépliant descriptif ICI).
Repérer dans
de bonnes conditions la balsamine indigène et la protéger nous semblait plus
aisé aussi. Mais ce ne fut pas le cas !
Les
conditions climatiques ne sont pas « gérables » et, pour choisir la
bonne date plusieurs mois à l’avance et ne pas arriver trop tard (càd à la
formation des graines), cela s’avère assez compliqué.
Cette
parenthèse soulignée et après avoir eu l’occasion dès le départ de la campagne
de comparer les « 2 » balsamines, la belle équipe s’est mise au
travail, bravant les hautes herbes, les chardons, les orties et autres plantes
de taille imposante.
Toutes les
campagnes précédentes (c’est la 8ème année !) gérées avec
sérieux et régularité se sont révélées très efficaces : on peut dire que
le problème de la Balsamine de l’Himalaya est « sous » contrôle dans
la vallée de la Molignée. Quelques beaux grands spécimens ont encore été
déracinés ainsi que de plus petits poussant à leur pied…on connaît les
« nids » !
Restons
vigilant(e)s en effectuant chaque année une inspection des rives pour garantir
l’efficacité du travail des bénévoles au cours des années à venir.
Tous les
membres du PCDN et autres bénévoles présents en ont profité pour nettoyer les
berges des canettes et déchets plastiques toujours bien présents et salissant
ces jolis endroits bucoliques.
Est-ce que
montrer l’exemple se révélera miraculeux un jour…proche pour garder la vallée
impeccable ?
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Troncs entaillés et hutte |
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Barrage |
En parcourant
les berges à la recherche de Balsamine et de canettes 😊 nous avons pu aussi constater la présence du castor en plusieurs
endroits : écorces de jeunes arbres rongées, gros troncs taillés en
« crayon », coulées ou toboggans de boue descendant vers la rivière, formation
d’un barrage et d’une « hutte » tout comme les « cheminées »
apportant l’oxygène dans les galeries.
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"Toboggan" de boue |
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un peu de botanique :Cardère poilue |
Le temps
était propice aussi pour profiter des compétences d’une botaniste présente et
ajouter des connaissances en la matière : on n’en sait jamais assez !
Et, comme
promis dans le folder, un bon repas et boisson fut offert aux participants dans
un resto bien connu de la vallée.
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