Après un
exposé orienté « géologie » très intéressant sur la composition du
sol et son évolution dans la région, notre guide-nature Guy Denef nous aidait à
relier paysage, botanique et nature du sol. Un petit rappel : le grès et
son origine : le sable ; le schiste et son origine :
l’argile ; le calcaire et son origine : les couches de squelettes
d’animaux.
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Epilobe à petites feuilles |
Ce bel
après-midi de fin d’été était une belle occasion pour déterminer certaines
fleurs ou se rafraichir la mémoire : en effet, certaines plantes offraient
encore leurs jolies fleurs à notre regard mais possédaient en même temps
l’ébauche de leurs fruits ou graines (p.ex. l'épilobe) : excellent moment pour retenir « qui donne
quoi » !
Tout en
étant intéressés par la botanique, les amoureux de la nature ont pu voir
certains oiseaux ou entendre le chant ou le cri d’autres qui continuent à
défendre leur territoire comme les petites cascades cristallines du Rougegorge
familier ou le cri du Pouillot véloce ressemblant à « huit ».
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Canard "casserole" (hybride) |
Au-dessus de
nous volaient des Mouettes rieuses (avec une tache noire derrière l’œil), un
peu plus loin quelques cormorans suivaient le cours de la Meuse, une Buse
variable tournait dans le ciel : son regard perçant scrutant les rives, un
Foulque macroule cherchait sa nourriture près de l’île, un Geai des chênes en
vol horizontal régulier traversait la vallée, quelques canards
« casserole » venaient près du groupe pour mendier quelque nourriture
(qu’ils n’auront pas car c’est interdit de nourrir). C’était une occasion pour
parler du Canard colvert : seul canard à perdre toutes ses plumes pendant
la mue, il va se cacher et ressemble pendant un moment à sa femelle (la
cane), au début de la repousse de son plumage : cela s’appelle
« l’éclipse » période où en général les oiseaux sont moins
« beaux ».
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Charme commun (à g.) et Erable sycomore |
Au départ de
la balade, deux grands arbres garnis de fruits à « ailettes » se
distinguent devant nous : un Erable sycomore et le Charme commun : Leurs
fruits se disséminent avec le vent : une occasion d’expliquer la
différence entre un arbre et un arbuste : ce dernier ne dépasse pas 7m. de
haut.
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Prunellier (Epine noire) |
Dans la
région, il y a 3 arbustes indigènes à épines : Le Prunellier, l’Aubépine et
l’Eglantier.
En face de
nous, la colline au sol calcaire nous aide à comprendre l’espèce de végétation
qui y pousse : le chêne rabougri par manque de nourriture et la quantité
de buis qui sont la preuve que le sol est calcaire. Cet été, le versant a aussi
été desséché par la canicule.
Sur l’île,
de grands peupliers (-arbres des zones humides dont il existe des centaines de
« cultivars » ou « hybrides » -) dominent les autres. Avec son bois,
on fait des allumettes.
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Paon du jour sur Eupatoire chanvrine |
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Agrion (demoiselle) |
Cherchant
toujours à se nourrir, un papillon « Paon du jour » s’est posé sur
une Eupatoire chanvrine et plus loin l’Agrion (demoiselle) est au repos sur une
pancarte.
En marchant
le long de la berge, nous remarquons une quantité de fleurs sauvages qui
poussent dans les interstices des pierres et des fentes dans l’asphalte ou le
béton. Certaines ont une taille plus petite que la normale car elles ont été
coupées, fauchées pendant l’été mais elles repoussent car former enfin des
graines est important pour chaque espèce.
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Brunelle vulgaire |
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Salicaire |
On remarque
la Brunelle vulgaire que l’on confond parfois avec le Bugle rampant (+bleu) et
le lierre terrestre (3 labiées.)
Une Salicaire
se remarque grâce à sa jolie couleur et la Scrofulaire noueuse par sa sobriété.
Et pour plus
de renseignements sur la Vergerette du Canada, cliquez sur ce lien :
Le climat
était très doux ; les échanges de connaissance de faune et flore ont été
appréciés de tous : grand merci à notre guide-nature, Guy Denef, pour cet
agréable et intéressant après-midi.
Photos et texte : Anne-Christine Marlier-Verhelst
2 commentaires:
Bonjour et un tout grand Merci à Guy pour cette belle balade au fil de l'eau ...Merci aussi pour le résumé de la balade j'avais l'impression en la lisant que je refaisais une deuxième fois le parcours, ce qui permet de compléter les notes. Et donc "la plante mystère" était la Vergerette du Canada! Merci pour l'info et au plaisir de vous rejoindre prochainement. Gloria
Merci pour la ballade et le compte rendu, a bientôt avec plaisir, Christine
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