On annonçait
de la pluie…et elle n’est pas venue !
Cette balade fut superbement guidée et riche en explications.
Le biotope
était varié, des photos ou dessins furent montrés lorsque les oiseaux
chantaient, bien cachés dans les taillis.
Ce qui a été
fort apprécié par les participants peu nombreux, c’est que toutes et tous ont
eu le temps d’écouter le chant, de comparer avec les moyens mnémotechniques
proposés, de choisir celui qui semblait le plus proche de la réalité et de
reconnaître, retrouver, un peu plus loin, les oiseaux dont le chant avait été
« étudié ». Une véritable école en plein air et bien
sympathique !
Qu’avons-nous
vu ou entendu ?
Plusieurs Rossignols
philomèle chantaient sur notre parcours mais surtout sur le RAVeL : cet
oiseau possède plusieurs chants d’une puissance mélodieuse incroyable. Ces
chants qui ont pour but, la nuit, d’attirer la femelle (car il arrive de
migration avant elle) et son chant, pendant le jour, lui permet de défendre son
territoire.
Le chant de
la Tourterelle turque se résume en 2,3 notes et celui du ramier, en 5 notes.
L’Etourneau
sansonnet volait au-dessus de nous à
toute vitesse : son plumage a des reflets irisés de bleu et de vert, qui
peuvent varier suivant la pénétration des rayons du soleil.
Le Merle
noir et le Rougegorge familier sont des oiseaux qui chantent dès l’aube, avant
le lever du soleil car ils voient bien clair avant les autres (ce qui est
expliqué par des yeux plus « gros » que d’autres oiseaux de même taille).
Le merle nous a avertis de sa présence par son cri d’alarme puis son chant fut
repéré un peu plus tard.
Le Troglodyte
mignon nous a aussi fait une démonstration de ses nombreuses vocalises
reconnaissables grâce à une « trille » au milieu de son chant.
Par contre,
nous n’avons pas vu le Martinet noir car le vent refroidissait l’atmosphère du
moment.
D’autres
migrateurs insectivore, pourtant revenus, comme les Hirondelles rustiques ou de
fenêtre, étaient invisibles : elles savaient que les insectes se cachaient
et attendaient donc quelques rayons de
soleil pour se mettre en chasse…
En voyant
passer une Corneille noire, ce fut l’occasion de montrer des dessins la
représentant avec son bec noir ( elle vit en couple fidèle) et de la comparer
avec le Corbeau freux au bec plus gris, qui vit en grande colonie, et avec le Choucas
des tours qui, lui, a le dessus de la tête et le dos plus gris.
De même, une
planche de silhouettes de certains rapaces en vol nous permettra de les
distinguer plus facilement.
On a aussi
entendu le Grimpereau des arbres et son chant traduit par un « je monte au paradis », le ton
suivant le texte… ; le Pouillot véloce nous a accompagnés de ses
« tchif-tchaf » reconnaissables et de son cri :
« huit ».
Puis ce fut
le concert de la Fauvette à tête noire : chant très « flûté » et
très puissant et cri qui ressemble à 2 billes ou 2 cailloux que l’on frappe l’un
contre l’autre.
La Grive
musicienne ne s’est pas privée de nous faire part de la diversité de son chant
imitant par la répétition de 2, 3 ou 4 fois les thèmes qu’elle
connaissait : un vrai concert !
En passant
près de l’église de Warnant, on a pu apercevoir un nichoir pour la Chouette
effraie : un petit coup de pouce pour la préservation de ce rapace
nocturne si utile.
Le cri du Geai
des chênes se disputant dans les arbres
nous a aussi surpris : son cri est plus rauque que celui de la Pie bavarde.
Nous sommes,
à la fin de notre promenade, arrivés près d’un étang où le Grèbe castagneux nous
a accueillis par son chant, des couples de Fuligules morillons (canard noir et
blanc) plongeaient chacun à leur tour.
Le Foulque macroule vu sur son nid comme
le Cygne tuberculé : ils couvaient et la Gallinule poule- d’eau s’est
montrée le temps d’un éclair !
La Locustelle
tachetée (parfois appelée Fauvette des marais) possédant un chant qui fait
penser au chant du grillon s’est manifestée un court instant ainsi que le Phragmite
des joncs pendant que le Pouillot fitis lançait un chant qui faisait penser à un ballon qui se « dégonfle ».
Le Chevalier
culblanc nous a dit au revoir avec son cri « huit-huit-huit-huit » et
le rossignol , de nouveau, nous a donné un concert pour la fin de notre balade: écoutez son chant en cliquant ICI.
Nous ne sommes pas près d’oublier ces moments magiques grâce à la qualité
d’écoute par le silence, l’attention et l’intérêt que chacun a porté aux
explications de notre guide ornithologue, aux moyens mnémotechniques qui nous
aideront à retenir les chants et à localiser tous ces oiseaux.
Retrouvez aussi des photos d'oiseaux de notre commune en cliquant sur "Oiseaux (Album photos)" dans la colonne de gauche, sous les photos des villages de notre commune ou en cliquant ICI.
Si le climat
était un peu frais, il a néanmoins permis aux plus courageux (ses) de bien
découvrir et retenir un grand nombre de chants, de cris.
Encore un
tout grand merci à notre guide, Guy Denef, pour cette balade matinale riche en
découvertes, explications et émotions…
Vive la
Nature !
1 commentaires:
Un tout grand merci pour l'organisation de cette magnifique balade! Quel Bonheur de prendre le temps d'écouter tous ces chants d'oiseaux tôt le matin. Je suis, depuis, beaucoup plus attentive à leur mélodie et c'est à chaque fois un émerveillement mais aussi un gros point d'interrogation en essayant de reconnaître quel est leur nom ....j'espère bien vite pouvoir participer à une nouvelle balade pour me familiariser encore et encore afin de pouvoir les reconnaître. Grand merci à Monsieur DENEF pour cet enseignement très clair (comme le chant du Rossignol ;-) ) et à Madame VERHELST pour ce très bon résumé sur ce blog. Gloria
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