2020 :
Beau mais triste printemps pour nos découvertes dans la nature !
Le
confinement dû au coronavirus a eu raison de beaucoup de balades-nature :
"le carnaval des oiseaux" en collaboration avec les Bibliothèques
Anhée-Denée et "l’éveil des oiseaux" organisé par le PCDN en partenariat avec le
CNB n’y ont pas échappé.
Ne sachant
pas quand on pourra refaire une balade-nature, nous proposons, via ce blog, de nous
rafraîchir un peu la mémoire en compilant pour vous, quelques photos et
quelques moyens mnémotechniques pour reconnaître l’oiseau et son chant.
Il est
évident que celles et ceux qui ont déjà participé à ces balades devineront plus
facilement lorsqu’ils entendront, lors de leur promenade, les différents chants
cette année.
Petit
travail de mémoire : (cliquez sur les photos pour les agrandir)
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Mésange charbonnière |
La Mésange
charbonnière chante à tue-tête : « plus vite, plus vite, plus
vite » alterné avec des « city 2, city 2 » aussi traduit par
« ti-ti-tût » en 3 notes.
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Tourterelle turque |
Des Tourterelles
turques chantent leur 3 notes : rou-rou, rou.
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Pigeon ramier |
Le Pigeon ramier glisse 5 notes que l’on peut
retenir par cette phrase un peu saccadée : « l’a-mour – pour –
tou-jours » C’est l’oiseau que les chasseurs français attendent lors des migrations
pour les tirer : là-bas, ils les appellent « palombes »
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Pinson des arbres |
Puis le
Pinson des arbres nous a prouvé, lui aussi, qu’il savait donner de la voix,
reconnaissable à son « ritchi-tchi-tchi non-di-dju »
Reconnaître
aussi les caractéristiques différentes que sont le rythme, le chant, la
mélodie, le cri, est un atout pour retenir les chants.
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Troglodyte mignon |
Le
Troglodyte mignon nous accueille de son chant puissant : quand on connaît
la taille de cet oiseau, on se demande comment cela est possible : un
chant assez aigu entrecoupé de trilles. Il aime aussi nicher dans le couvert du
lierre grimpant.
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Pic vert |
Le Pic vert
crie ou plutôt « ricane »,
le Verdier d’Europe chante lui
aussi : on dirait qu’il « grince », c’est un de ses cris
typiques ; nous l’apercevons souvent au sol, dans le jardin.
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Verdier d'Europe |
Le Pouillot
véloce avec son « tchif, tchaf ,» reconnu dans plusieurs pays,
plusieurs langues (c’est même son nom en néerlandais et allemand). Quant à son
cri, il se traduit par : « huit-huit ».
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Pouillot véloce |
Le Pouillot
fitis lance son chant : on dirait qu’il se dégonfle.
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Fauvette à tête noire |
La Fauvette
à tête noire a développé ses plus jolies mélodies ; parfois elle lance des
cris d’alerte ressemblant à 2 cailloux ou 2 balles de pétanque que l’on cogne
l’une sur l’autre.
Son chant
est très « flûté », fort et court et arrête de façon nette.
La Fauvette
babillarde fait « ru-tu-tu-tu » et la Fauvette de jardin babille, en
strophes de 3-8 secondes, des sons rapides, assez graves, sans mélodie comme un
ruisseau qui murmure.
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Merle noir |
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Rougegorge familier |
Le Merle noir
et le Rougegorge familier sont des oiseaux qui chantent dès l’aube, avant le
lever du soleil car ils voient bien clair avant les autres (ce qui est expliqué
par des yeux plus « gros » que d’autres oiseaux de même taille). Le
merle avertit de sa présence par son cri d’alarme puis son chant est repéré un
peu plus tard. Vous l’avez déjà entendu, presqu’en même temps que le chant du
coq !
Le
Rougegorge familier lance sa cascade cristalline, ressemblant à un ruisseau qui
coule.
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Corneille noire |
La Corneille
noire possède un bec noir ; elle vit en couple fidèle, le Corbeau freux
au bec plus gris vit en grande colonie et le Choucas des tours a le dessus de
la tête et le dos plus gris.
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Accenteur mouchet |
L’Accenteur
mouchet chante très tôt dans la saison ; c’est aussi un insectivore mais
qui s’accommode d’autres mets comme des larves en hiver. Son chant peut se
traduire par «si je suis ici, c’est que je suis assis» que l’on
retiendra après l’avoir entendu chanter sur le terrain afin de reconnaître la
chanson !
Le Roitelet huppé qui vit chez nous toute
l’année avec son chant : « tout petit, tout petit je suis ».
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Bouvreuil pivoine |
Le Bouvreuil
pivoine dont le chant est limité à une note : un « hût, hût ».
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Sittelle torchepot |
Le Grimpereau
des jardins, au bec pointu de l’oiseau insectivore, nous arrête et attire notre
attention par un « je monte au paradis » avec la note finale qui
monte. Cet oiseau grimpe le long des troncs pour trouver des insectes et
lorsqu’il arrive au sommet, s’envole pour retrouver le pied de l’arbre suivant
et il recommence, contrairement à la Sittelle torchepot qui grimpe puis
redescend la tête en bas car sa queue sert de 3ème point d’appui.
Elle crée des forges dans certaines écorces d’arbres pour y mettre des
noisettes afin de les casser. Son chant fait penser aux anciennes machines à
écrire ou au morse.
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Rougequeue noir |
Le Rougequeue
noir lance son chant en intégrant un bruit ressemblant à un papier alu qu’on
chiffonne.
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Grive musicienne |
La Grive
musicienne ne se prive pas de nous faire part de la diversité de son chant
imitant par la répétition de 2, 3 ou 4 fois les thèmes qu’elle connaît :
un vrai concert !
Il y en a
bien d’autres, bien sûr !
Mais ceci
est déjà un petit rappel de ce qu’on peut entendre régulièrement dans notre
région.
De plus, le
Web regorge de moyens de s’y retrouver (ou pas !) comme par exemple ce site ICI (attention : l'illustration du Rossignol n'est pas correcte!)
ou cette vidéo Youtube ici.
Enfin ne manquez pas notre page Facebook: il y a de belles choses à voir!
Bon
amusement !
Prenez bien
soin de vous et des autres.
Anne-Christine et Michel
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