Une
conférence qui a attiré beaucoup de monde : la tomate est un fruit qui
intéresse les jardiniers, du plus modeste jusqu’au plus expert.
Le conférencier,
Denis Desmard, a bien expliqué l’origine de la tomate avant de détailler sa
culture dans notre climat. Il a aussi demandé aux jardiniers amateurs de poser
toutes les questions qui pouvaient les aider et aux plus expérimentés de
partager, d’échanger, de commenter leurs tests et façons de « la »
cultiver ainsi que de poser les questions les plus « pointues » pour
réussir leur culture sans apports de produits phyto.
Le
conférencier a aussi mis l’accent sur « les usines » à tomates
remplies d’un tas de produits toxiques à divers degrés. Une culture intensive
qui avait peut-être sa raison d’être après la guerre car il fallait
« nourrir » une population affamée mais qui n’a plus sa raison d’être
à l’heure actuelle. Pour changer la façon de cultiver, de produire, il faudra
encore convaincre beaucoup d’horticulteurs !
Les
investissements consentis par certains les empêchent parfois de changer de
cap ! Pourtant les engrais organiques, tel le fumier, font revivre les
sols.
Il a aussi
insisté sur les variétés de tomates existantes et sur celles que l’on peut
créer chez soi afin d’avoir les espèces adaptées au sol, au climat et à la
résistance aux maladies qui peuvent se déclarer.
Il a
expliqué ce qu’était la croissance indéterminée et les jardiniers ont compris
rapidement qu’il s’agissait de cette croissance qui poussaient les plants à
grandir jusqu’à plusieurs mètres de haut tandis que la croissance déterminée
gardait le plant dans une belle « touffe, un buisson » : c’est
une mutation génétique naturelle : les extrémités des tiges se terminent
par un bouton floral, ce qui arrête la croissance. C’est facile pour la culture
en pot, les petites surfaces mais elle est aussi cultivée de façon intensive
car elle peut être récoltées par des machines comme les pommes de terre.
Après cette
introduction, les explications de la culture, depuis le semis jusqu’à la récolte,
allaient ravir un grand nombre de spectateurs.
Un entracte
a permis aux nombreux participants de se désaltérer avec du jus de pomme offert
par le PCDN d’Anhée avant de reprendre les trucs et astuces de la culture de
ces délicieux fruits adaptés à toutes sortes de cuisine.
Et, après
cette pause, place à la pratique :
Semer,
repiquer, planter, arroser, surveiller : les différents stades de la
culture ont été passés en revue ainsi que la lutte contre les agresseurs de la
tomate comme l’aleurode, la noctuelle, l’araignée rouge, les pucerons et les
nématodes. Sans oublier les maladies comme le mildiou, l’anthracnose, le pied
noir ou chancre de la tige, la fonte des semis, etc…
Les plantes
« amies » de la tomate ainsi que celles qu’il faut éloigner des
plants furent citées.
Puis les
explications sur la récolte des graines : le choix de beaux éléments, les
laver, les tremper dans l’eau, les sécher, la mise en sachet avec toutes les
notes qui les concernent : variété avec quelques détails, lieu de culture,
date de récolte.
Quand les
graines sont parfaitement sèches, on peut les conserver au sec ou même au
congélateur pour une durée de conservation plus longue.
C’est ainsi que l’on retrouvera le bon goût de
la tomate cultivée au naturel et avec soins.
Un grand
merci à Denis Desmard pour sa conférence et ses conseils éclairés et à tous
ceux et celles qui ont partagé leur savoir.
Durant la séance,
le PCDN proposait à tous des documentations diverses ainsi qu’un petit folder
sondage à remettre à la sortie.
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