Chaque habitant du
« grand Anhée » peut contribuer dans la mesure de ses possibilités à
participer à ce qu’on appelle la biodiversité.
Gardons un coin de
« pelouse » non tondue et vous serez étonnés d’y voir pousser des
fleurs que vous croyiez disparues et qui sont indispensables à la qualité de
notre environnement.
Evitons le terme
« mauvaises herbes » !
Semons
beaucoup de fleurs de chez nous : les prés fleuris avec bleuets,
coquelicots, marguerites, trèfles et fleurs nectarifères … Elles attirent
abeilles, papillons et autres insectes : eux qui favorisent la
pollinisation de nos arbres fruitiers, légumes en fleurs et permettent de nous donner des fruits :
fraises, cerises, pommes, mais aussi des légumes : courgettes, tomates…
Plantons des
arbustes de chez nous tels que les sureaux, viornes, aubépines, prunelliers,
noisetiers, cornouillers, fusains, bourdaines et des fruitiers : les petits
(groseilliers…) ou les grands (pommiers...)
N’oublions
pas un buis, un hêtre ou même un sapin
si la grandeur du terrain le permet car ils peuvent abriter les oiseaux qui
restent l’hiver.
On peut aussi y accrocher des nichoirs en sachant que la
forme, l’endroit choisi favorisera l’une ou l’autre espèce. Natagora nous donne
certaines explications pour empêcher les prédateurs d’oisillons d’y accéder.
Certains trucs sont connus par beaucoup de défenseurs de la nature tels que des
grillages ou autres systèmes empêchant martres ou chats d’atteindre leurs nids.
Privilégions les haies composées de nos arbustes aux
tristes haies monotones de conifères importés, d’ifs ou de lauriers
Un gros tas de bois peut
accueillir les hérissons mangeurs de limaces et d’escargots, si on n’empoisonne
pas ceux-ci avec des granulés !
Un tas de gros cailloux ou
un mur en pierres sèches peut être également un refuge pour les grenouilles,
crapauds, lézards, orvets mangeurs
d’insectes ou autres « nuisibles »
Donnons la priorité aux
plantes autochtones (fleurs comme
arbustes) car l’expérience nous apprend que de nombreuses espèces exotiques peuvent nuire en prenant
leur place et en important
certaines maladies dommageables pour notre flore ou notre faune. Elles envahissent aussi un territoire au détriment de la biodiversité
de nos espèces indigènes.
Ce sont ces petits détails
qui font la diversité et la richesse de notre région.
Nous pouvons aussi faciliter la vie des oiseaux en créant des endroits accueillants.
Il est
important de créer des flaques d’eau, de boue, alimentées en période plus sèche grâce à
l’eau de pluie récoltée dans des tonneaux, pour faciliter la construction ou la
réparation des nids d’hirondelles notamment. (L’eau du robinet peut aussi
convenir.)
Si les oiseaux, batraciens,
lézards reviennent c’est aussi parce
qu’ils trouvent la nourriture qui leur convient.
La construction d’hôtels à insectes garantira une
multitude de variétés adaptées aux
différentes plantes et appréciées par diverses
espèces d’oiseaux… Un hobby pour
les bricoleurs, une occupation pour les enfants : ramasser cônes, paille,
petits bois creux etc…
Si vous avez
compris cela, si vous y adhérez, vous préparez un meilleur environnement pour
l’avenir de nos enfants, petits- enfants, arrières-petits- enfants…
En quelques
années, votre petit coin de terre connaîtra son propre équilibre et pourra vous
satisfaire.
Et si… tous ou presque tous les habitants des maisons de votre quartier agissaient de
même ?.. La nature vous dit merci.
Ensemble,
nous augmenterons encore plus la richesse en faune et flore de notre
commune !
Et,
que vous ayez un jardin ou pas, rien de tel que de rejoindre un groupe de
bénévoles dynamiques et sympathiques pour mettre tout cela en pratique au sein
du PCDN d’Anhée (Plan Communal de Développement de
la Nature).
Texte et photos :
Anne-Christine Verhelst – Michel Marlier
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