Le Plan Communal de Développement
de la Nature (PCDN)
D’abord, de quoi s’agit-il ?
Un PCDN est un programme d'action qui sert à maintenir, développer et
restaurer la biodiversité au niveau communal en impliquant tous les acteurs
locaux. Derrière cette dénomination
officielle se cache un groupe de citoyens passionnés par la Nature et prêts à
remonter leurs manches (au propre et au figuré !) pour la préserver.
Le PCDN est sous la tutelle de la Commune
mais toute personne, qu'elle représente une association, un métier, une
activité, un hobby, ou soit simple citoyen, y est la bienvenue.
Les responsables communaux, naturalistes,
pêcheurs, chasseurs, agriculteurs, amoureux de la nature... chacun avec ses
compétences, ses attentes et ses contraintes y échangent leurs points de vue et
élaborent un programme commun d'actions en faveur de la biodiversité.
Le PCDN est centré sur 2 objectifs :
- La réalisation de projets (mares dans les écoles, vergers,
haies, mesures agro-environnementales avec les agriculteurs, jardins
naturels chez les particuliers, le maintien et la gestion des réserves
naturelles, les opérations "combles et clochers" et "bords
de routes",...).
- La sensibilisation continue de l'ensemble de la population.
Ce n’est donc
pas seulement une « affaire » qui concerne les élus et/ou les
ouvriers de la commune mais bien chaque habitant de chaque
village de l’entité d’Anhée ; c’est une affaire de bénévoles actifs dans
l’amélioration de la nature de sa commune.
A Anhée, le
PCDN est surtout actif depuis la signature de la charte par les élus locaux et les citoyens déjà concernés, en septembre 2008, où la
commune s’engage à protéger la nature,
assurer la biodiversité, éviter tout produit néfaste : herbicides, pesticides…etc…
Comment participer à la
sauvegarde de notre patrimoine naturel?
De 2 façons :
1. Par un travail en commun, en
rejoignant le PCDN :
c.-à-d. quelques réunions par an pour se tenir
au courant des projets, émettre et échanger des idées et quelques heures de travail en
commun pour améliorer nos villages en biodiversité.
Ou
2. Par un travail individuel, chacun chez soi,
dans son jardin ou en s’entraidant entre
voisins : le tout pour améliorer
le cadre de vie des générations futures : enfants, petits-enfants…
Et, en pratique :
-
Vous disposez d’un peu de temps
libre : venez nous rejoindre, participer à nos réunions et nous aider dans
les travaux en commun.
Venez aux
réunions parler de vos rêves et souhaits, demander conseils, trucs et astuces
et échanger vos idées. Venez nous rejoindre soit seul, soit en famille pour
initier les enfants, leur faire prendre conscience de ce qu’est la nature. Et
venez nombreux, avec ou sans vos outils, participer à nos « travaux ».
Quels
travaux ?
Par
exemple :
-
En
février-mars, dès la tombée du jour, venez avec nous aider grenouilles,
crapauds, tritons à traverser certaines
routes de la commune (longeant
des étangs), les déterminer, les compter, les noter…on en sauve déjà beaucoup
mais on aimerait être plus nombreux. (NB : ils mangent les larves de
moustiques…)
-
En
juin à mi-juillet : couper, supprimer les plantes invasives : Balsamine
de l’Himalaya, Berce du Caucase et Renouée
du Japon (à toute époque) qui prennent
la place des plantes de chez nous utiles à nos insectes, oiseaux, etc…
-
Entretenir
les petites mares et leurs environs, à nettoyer les petits ruisseaux, à créer
d’autres mares.
-
Entretenir
les pelouses calcaires, aider le responsable, couper certains buissons…
-
Entretenir
le verger et ses alentours.
-
Entretenir
les sentiers recréés et déjà inaugurés et à défricher les prochains.
-
Replanter
des haies avec des variétés bien de chez nous pour accueillir insectes et
oiseaux.
-
…
Les ouvriers communaux nous ont aidés à démarrer certaines
activités : à nous, habitants de la commune, de les continuer…
Les dates de tous les travaux communs seront communiquées dans
l’agenda de ce blog.
Vous y retrouverez également infos, comptes-rendus, photos
de nos activités passées…
-
Vous préférez le travail
individuel : de quoi s’agit-il ?
Si on possède un petit coin de terre, jardin, pelouse…
-
Laisser
un coin sauvage (avec des « mauvaises herbes »), qui sera vite occupé
par les papillons, abeilles, bourdons, etc… Ils serviront à transporter le
pollen des fleurs de fruits et légumes
et même à nourrir les oiseaux… Pas d’herbicides ni de pesticides bien
sûr ; tout ça ne coûte rien ! Et le jardin finira par bien
s’équilibrer.
-
Planter
un arbre ou un arbuste, fruitier ou autre.
-
Si
l’arbre est déjà grand, y installer un nichoir pour les oiseaux.
-
Si
votre toit dépasse le mur, y fixer une planche pour que les hirondelles
(mangeuses d’insectes) y construisent leur nid (ainsi qu’une planche 40 cm
en-dessous pour récolter les déjections qui, ainsi ne tomberont pas sur le
trottoir (dessins et explications dans les messages plus anciens du blog)
-
Planter
une haie, ou quelques arbustes de chez nous : noisetier, groseillier,
viorne, aubépine, prunelier… On en distribue chaque année, fin novembre à la
journée de l’arbre.
-
Semer
un coin de prés fleuris.
-
Si
vous êtes un peu bricoleur (ou bricoleuse), construire un hôtel à insectes
(bloc de bois percé de trous….)
-
Laisser
un tas de bois dans un coin tranquille et/ou un tas de cailloux à défaut d’un
mur en pierres sèches.
-
Créer
une petite mare, sans poissons !
Tout cela
aidera les insectes, les oiseaux, les batraciens etc…à se nourrir, se reposer,
hiberner pour certains…
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régulièrement ce blog : et pour ne perdre aucune information, inscrivez-vous au
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Et bientôt, ANHEE sera
la plus belle et la plus riche commune en biodiversité… et vous y aurez
contribué !
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