Cette initiative
organisée par Plecotus (groupe de travail des chauves-souris), la Régionale
Natagora Entre Meuse et Lesse, en collaboration avec la Commune et le PCDN
d’Yvoir, a connu un très grand succès.
Nous supposons donc
que beaucoup d’entre nous souhaitait connaître ou avoir plus
d’informations sur ces mammifères pas très bien connus.
Après une conférence bien menée sur les différentes espèces
de chez nous et
un film sur les
chauves-souris du site de l’Abbaye d’Orval,
nous avons été sur le terrain, divisés en 2 groupes, pour les voir grâce aux
lampes de poches et les entendre à l’aide d’un détecteur d’ultrasons.
Cette promenade fut récompensée …surtout au-dessus du Bocq,
un peu moins dans le tunnel de l’ancien chemin de fer.
Les différents intervenants, conférencier et guides furent
remerciés pour leur présentation.
Elles ont besoin d’aide !
C’est ce qu’ont constaté tous les spécialistes car leur
nombre diminue tellement qu’elles ne sont pas loin d’être en voie de disparition.
Ce qu’il faut savoir :
Les chauves-souris sont des mammifères qui volent grâce à
une membrane qui relie leurs doigts et leur queue ; elles allaitent un
seul petit qu’elles mettent au monde
chaque année.
Les chauves-souris ne rongent rien et ne détériorent pas les
matériaux de construction, celles de chez nous sont uniquement insectivores ;
Elles ne prolifèrent pas puisqu’elles n’ont qu’un seul petit
par an.
Elles ne font pas de nid et n’amènent pas de matériau dans
votre bâtiment si elles l’ont choisi comme gîte : donc si elles trouvent
refuge sous des tuiles, dans des espaces entre les briques, dans l’isolation
des maisons, aucune inquiétude à avoir, elles ne feront aucun dégât.
Les plus communes dans notre région sont :
La pipistrelle commune : au-dessus de nos jardins et
prairies, aux abords des lampadaires (là où se trouvent les insectes) (vue à
Yvoir)
Le murin (ou Vespertilion) de Daubenton, lié au milieu
aquatique, au-dessus de l’eau (étang, lac, rivière)(vue également, au-dessus du
Bocq)
Le murin à oreilles échancrées : à l’intérieur des
étables où il cueille les mouches au plafond .
Ce que nous pouvons faire pour les
protéger
Réduire ou mieux, supprimer les pesticides car, si elles
mangent, chaque nuit, environ 3000 insectes intoxiqués, les doses de poison
accumulées provoquent finalement leur
mort.
Ne pas les déranger dans les milieux souterrains tels que
tunnels, grottes, cavernes, caves, carrières, mines car cela provoque
avortement, abandon du gîte et des jeunes.
Ne pas traiter les charpentes ni boucher les entrées des
combles, greniers, fermes, sites
industriels désaffectés, clochers souvent fermés à cause des nuisances des
pigeons : des alternatives peuvent être trouvées pour accueillir chauves-souris,
d’autres pour accueillir les chouettes …
Ne pas abattre les arbres creux.
Reconstruire le maillage écologique.
Ne pas les chasser si elles choisissent le toit, les combles
de votre maison : il n’y aura aucun dégât.
Protéger les gîtes de
reproduction, les gîtes d’hivernages, les terrains de chasse bref nature et
biodiversité ;
En résumé : Se souvenir qu’elles sont inoffensives et
fragiles ;
Utilité
Les chauves-souris jouent un rôle important dans la
régulation des populations d’insectes en les chassant dans les jardins,
étables, prairies, au-dessus des rivières,
mares, étangs (prédations de moustiques)
Silencieuses et précises, elles nous débarrassent de
moustiques, mouches, tipules et autres insectes.
Bref, elles sont, toutes espèces confondues, un insecticide
naturel et bon marché !
Quelques photos de l'activité:
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