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« L’École du dehors » de Haut-le Wastia avec nos experts-jardiniers.
vendredi 26 avril 2024
Première
rencontre avec Jeanne-Françoise et Maurice, en 2016, lors de la réunion PCDN
avec les jardiniers habitant Bioul et Haut-le-Wastia, pour préparer l’ouverture
de leur jardin aux enfants des écoles de l’entité à l’occasion des jours
blancs » sur le thème des potagers. (Chez nos jardiniers).
Voir le
reportage de l’époque ICI.
Ils nous ont
ensuite rejoint à la réunion plénière d’octobre 2017, faisant ainsi
connaissance avec tous les thèmes gérés par le PCDN et avec une bonne partie
des membres et de leur motivation.
Puis ils ont
choisi de s’investir comme bénévoles dans plusieurs actions au sein du
PCDN : les plantations, les animations lors des distributions des arbres, les
vergers, les « jours blancs » avec les enfants étant leurs actions
préférées.
Et ils y sont
toujours bien actifs !
Contactés par
l’école de Haut-le-Wastia en 2020, ils adhèrent de suite au projet d’« École
du dehors » .
De quoi s’agit-il ? Pour le savoir, cliquez ICI !
Mais laissons-les
raconter eux-mêmes leurs parcours :
« Courant
septembre 2020 nous avons reçu un petit mot dans la boîte aux lettres nous
informant que l’école de HLW créait « l’école du dehors » et
cherchait des jardiniers pour les aider.
Nous avons
donc rencontré les institutrices et Jean-Luc, le directeur de l’époque.
À la suite
de cette réunion, nous avons répondu « ok ».
Une
rencontre avec Luc Piette, bourgmestre de l’époque et Anne Faeles-Van Rompu,
échevine des travaux, de l’environnement fut organisée.
Le potager
sera créé au bout de la servitude derrière l’église.
Depuis
2021, les enfants ont désherbé et repiqué des fraisiers, groseillers et
framboisiers.
Petit
détail : nous devons toujours penser à ce que la récolte ne tombe pas en
juillet et août.
Dans ce
potager, on peut maintenant y trouver de l’ail, des échalotes, oignons,
carottes, betteraves rouges, pommes de terre, divers choux, céleris, petits
pois et chicons.
Fin juin,
les enfants, avec nos conseils, ont repiqué les poireaux d’hiver et ont planté
courgettes et potirons.
Quant aux
enfants de la maternelle, ils plantent les pois et les haricots dans des petits
pots : ceux-ci seront repiqués par les primaires.
En
octobre, ils arrachent les chicons et les forcent dans le garage de l’école.
C’est
aussi le mois pour cueillir les pommes dans le verger des jardiniers.
Cette
année, vu la récolte, nous avons fait du jus mais aussi de la compote et des
tartes.
En
novembre, il faut pailler pour couvrir le sol !
Pour
joindre l’utile à l’agréable, les enfants repiquent aussi des fleurs autour du
potager.
Avec les
élèves, nous avons construit un compost, un hôtel à insectes, fabriqué deux
bacs pour repiquer des plantes aromatiques et des piments ainsi que deux
nichoirs.
L’eau des
gouttières est récoltée dans un cubi de 1000 litres pour arroser le potager et
les fleurs, etc…
Les
enfants viennent aussi au domicile des jardiniers pour voir les animaux :
poules, lapins, moutons.
Ils
peuvent cueillir les petits fruits : fraises, groseilles, mûres ....
Avec les
légumes, ils apprennent à cuisiner et font du potage aux potirons, poireaux,
cerfeuils.
Ils font
aussi des crêpes, des gaufres, des gâteaux aux noix et aux pommes.
Les
enfants préparent aussi du purin d’orties ; prochainement on fera aussi du
purin de prêle et de tanaisie.
Malheureusement,
nous avons été victime de vandalisme : des légumes ont été arrachés et la
citerne de 1000 litres vidée et remplie de détritus 😠😡😢
Depuis 3
ans, l’école du dehors et le PCDN participent à l’échange de plantes au
deuxième « Vendredi du terroir » en mai. On y vend aussi des plants
de tomates, des piments et des fleurs que les enfants ont repiqués.
Outre le
potager, ils découvrent la nature en promenade dans les bois pour découvrir
beaucoup de choses : les différentes essences d’arbres, les traces de
gibiers, la cueillette des jonquilles.
Ils
apprennent à travailler le bois, à le mettre en forme, à poncer et
coller : par ex. : des petits bricolages pour la Noël....
Durant
l’été, certains légumes montent en graines afin de les recueillir à la rentrée
des classes. (persil, céleri, bettes...)
Dès fin
août-début septembre, les enfants récoltent les graines. Celles de tomates, de
poivrons (🌶 attention aux yeux 😂), d’aromates, potirons, courgettes et
même de diverses fleurs seront aussi récoltées.
On laisse
sécher le tout et, en novembre, les enfants les glissent dans les sachets avec
une notice pour le semis sous l’œil attentif des jardiniers...
En 2023,
200 sachets de graines ont été confectionnés et distribués gratuitement à la
journée de l’arbre fin novembre.
Puis vint
l’idée du verger de l’École du dehors » !
C’est via
Françoise Windeshausen que le dossier a été introduit fin 2023 au conseil
communal et celui-ci a marqué son accord.
Dans le
courant de février, l’école du dehors a réuni tous les élèves de primaire.
Que
pouvons-nous planter comme fruitiers dans la servitude derrière l’école de HLW?
La
consigne était que la récolte ne se fasse pas pendant les vacances d’été :
mois de juillet et août
Les
enfants ont alors décidé de planter deux pommiers tardifs, un prunier tardif et
un cerisier hâtif ; nous avons aussi demandé un néflier !
Que
choisir : basse tige, demi-tige, ou haute tige ? La demi-tige a été
choisie.
La
distance de plantation entre les arbres sera de 6 m
Pour le
respect des règles communales, les arbres seront plantés à 2m20 de la clôture
des voisins.
Les jeunes
fruitiers ont besoin de tuteur !
Entre les
grands fruitiers, nous planterons des groseilliers, cassis, framboisiers,
muriers, et des sorbiers des oiseleurs.
Comment
planter ?
Tout
d’abord : praliner les racines : c’est à dire tremper les
racines des arbustes dans un mélange constitué de 1/3 de terre, 1/3 de bouse de
vache ou de crottins de cheval et 1/3 d’eau.
Puis, il a
fallu préparer les trous, planter, arroser …
Au départ,
la plantation était prévue à la rentrée du congé du carnaval.
MAIS, le
26 février, la commune nous a contacté pour préparer les trous et la tranchée
pour la plantation !!
Entre
temps, les institutrices et instituteur ont contacté les élèves qui habitent le
village.
Et, le
vendredi matin, nous étions 6 adultes et 6 enfants pour la plantation !
Les enfants sont allés ramasser des crottins
dans la pâture à côté.
Avant la
mise en terre, les enfants ont praliné les fruitiers et petits fruitiers.
Après deux
heures de travail et avec l’aide de deux ouvriers communaux, les plantations
étaient terminées.
Étant
donné que celles-ci sont tardives, il faudra arroser les fruitiers toutes les
semaines 😕
Début
avril, les copeaux sont arrivés et ont été placés par les enfants au pieds des
arbres et arbustes.
Encore un
grand merci au personnel communal, Jean Michel, Anne et Françoise en
particulier »
Jeanne-Françoise
et Maurice
Photos des auteurs et
des instits de Haut-le-Wastia
Et retrouvez
bientôt nos jardiniers à l’occasion du prochain Vendredi du Terroir.
Le PCDN y
aura son stand d’échange et vente de plants semés par les élèves de l’école du
dehors de HLW (et au profit de leurs activités extérieures).
D’autres
photos sont disponibles dans l’album spécial « École du dehors HLW et jardinage » ICI.
Merci à
Jeanne-Françoise et Maurice pour ce magnifique bénévolat et pour toutes les
actions PCDN passées et à venir.
L' Éveil des oiseaux 2024.
mardi 23 avril 2024
Cette année, le ciel n’était pas tout à fait en accord
avec
une balade ornithologique.
En effet, pour une sortie de printemps,
il
faisait très froid, environ 5° et les oiseaux étaient assez
engourdis.
(Cliquez sur les photos pour les agrandir)
Néanmoins, une quinzaine d’amoureux de la nature étaient bien
au rendez-vous à 7h le matin, accueillis par le guide nature
Guy
Denef, CNB Sittelles et Haute-Meuse.
Un autre
guide nature, Nicole Pierlot, membre du PCDN,
Premier oiseau observé :
Le Pigeon ramier, reconnaissable par la bande blanche sur
le cou et les ailes, lançait ses 5 notes bien connues. Une occasion
de rappeler qu’il existe aussi le Pigeon colombin, plus petit, plus
rare et vivant plutôt dans les bois et le Pigeon biset, issu du
Pigeon domestique retourné à la vie sauvage mais vivant non
loin des humains.
Grive musicienne |
La Grive draine, commençant déjà à nicher fin décembre
nous a fait entendre sa strophe reconnaissable et répétée.
Un autre oiseau qui se trouve partout où il y a des buissons bien
touffus est le Troglodyte mignon, très courant dans nos
régions, tout petit mais avec un chant très puissant reconnaissable
à la trille avant la fin de son chant. Il masquait presque le chant
des autres oiseaux.
Le Pouillot véloce, caractérisé par un sourcil plus
clair donne son « tchif-tchaf » sans arrêter ; il
bouge sans cesse et le photographier n’est pas toujours chose
facile d’autant plus que son plumage est assez terne.
La Bergeronnette grise, migratrice, plus discrète nous a
fait entendre un bref moment son « tchî,tchî » et sa
cousine la Bergeronnette des ruisseaux a fait une apparition
trop rapide près des mares crées le long du RAVeL par les
nombreuses pluies de ces derniers mois…
Nous parlerons aussi du Cincle plongeur nichant non loin et
gardant pour lui territoire d’un kilomètre de ruisseau dans lequel
il trouve sa nourriture, de petits invertébrés en plongeant et
remuant les pierres au fond de l’eau.
On voit aussi passer des Canards colvert aux battements
d’ailes rapides, nous les reverrons dans l’étang en fin de
parcours.
Les corvidés croassaient : là, il s’agissait d’un
couple fidèle de Corneilles noires, nous verrons aussi le
Choucas des tours, cavernicole nichant dans les tours et
rochers. Nous entendrons au loin les Corbeaux freux au cri
plus grave ; ces deux derniers corvidés sont plus grégaires.
Dès l’approche des bâtiments, au début et à la fin de la
balade, ce sont les Moineaux domestiques qui chahutaient dans
les buissons : s’il est en régression grave dans les villes,
ce n’est heureusement pas le cas dans la plupart de nos villages.
Les Étourneaux sansonnets étaient aussi présents.
Une occasion pour remarquer un aménagement dans le toit de
l’église : un nichoir pour Chouette effraie car on ferme de
plus en plus tous les accès aux combles des églises aux pigeons
biset qui y font beaucoup de dégâts.
La Fauvette à tête noire (brune pour la femelle) lançait
son chant « fluté-forté » du haut d’un arbre.
Comme tous les insectivores, c’est une migratrice ainsi
que ses cousines Fauvette grisette, babillarde, des jardins…
Mésange bleue |
En écoutant la Mésange bleue, ce fut le moment de
rappeler que nous avons aussi la Mésange Charbonnière
caractérisée par une cravate noire sur fond jaunâtre dont la
largeur varie suivant le sexe et dont le chant se mémorise grâce
aux mots « plus vite, plus vite » ou « city 2, city
2 ».
Et de rappeler aussi que celle qu’on appelait la mésange à
longue queue a été renommée Orite à longue queue (elle ne faisait
en fait pas partie génétiquement de la famille des mésanges).
À noter donc que la détermination de certains oiseaux changera
car les analyses génétiques détermineront de façon plus précise
certaines espèces.
Les livres et autres guides des oiseaux devront se remettre « à
la page » !
À retenir : Le mot « RECOFAGE » nous
donne la suite d’initiales dans le classement des oiseaux, plantes
, etc, que l’on appelle la taxonomie (ou taxinomie) :
Règne-Embranchement-Classe-Ordre-FAmille-Genre-Espèce
Pas vues ni entendues : la Mésange noire (plus rare) et la
Mésange huppée (plus forestière)
Un oiseau très territorial, chantant dès les premières lueurs
de l’aube est le Rougegorge familier(vedette de notre affiche).
Tout comme le Merle
noir et le Rougequeue noir, leurs yeux sont plus gros,
proportionnellement, ce qui leur permet de voir et de se manifester
dans la pénombre. Le Merle noir traversait souvent le chemin devant
nous tandis que le Rougequeue noir s’est manifesté du côté du
cimetière.
Bien haut dans les arbres, celui qui rappelle un peu le chant du
Canari est le Verdier d’Europe.
Le Grosbec casse-noyaux est passé très rapidement
au-dessus de nos têtes.
Nous avons aussi entendu et vu le Geai des chênes, celui
qu’on appelle « la sentinelle des forêts » car il
alerte tous les animaux par son cri dès qu’un intrus pénètre
dans la forêt ou le bois. On peut le reconnaître en vol grâce à
son « cul blanc »
Le Pic épeiche, reconnaissable au tambourinage fait sur un
tronc d’arbre, s’en sert comme moyen de communication. Le Pic
noir, le plus grand de nos pics émet un son plus fort. Quant aux
autres, ils sont plus petits : Pic épeichette et Pic mar.
Le Pic vert, lui, trouve plus souvent sa nourriture au sol car
c’est un amateur de fourmis muni d’une très longue langue pour
les attraper dans la fourmilière.
L’Accenteur mouchet, lui aussi, s’est manifesté par
son chant assez aigu.
La Tourterelle turque a aussi poussé son roucoulement de 3 notes.
Et à la fin de la balade, le Rossignol philomèle a enfin
chanté après la pluie tombée entre-temps pendant la balade. Il a
attendu une belle éclaircie qui nous a toutes et tous réchauffé.
Nous avons terminé ce beau tour par une visite à l’étang ou
nous avons vu
une Bernache du Canada,
un couple de Canards
colvert,
un couple de Cygne tuberculé sur le nid
et
entendu le Foulque Macroule et la Gallinule poule-d’eau.
Quant aux Hirondelles rustiques, elles volaient au-dessus
de l’étang.
Une jolie balade commencée sous un ciel partiellement dégagé,
puis sous une fine pluie qui nous a arrosé ; le ciel nous a
finalement offert une belle éclaircie.
Nous savons qu’il y avait beaucoup plus d’oiseaux dans le
secteur mais la T° a empêché les plus frileux de s’exprimer 😉.
Cela ne nous a pas empêché de nous instruire, de nous apprendre à
reconnaître ou de nous rappeler certains chants.
Un grand merci à Guy Denef et à Nicole Pierlot et, nous
l’espérons, à l’année prochaine pour un autre « Éveil
des oiseaux » avec une température plus accueillante.
NDLR : Les noms des oiseaux écrits en caractères
gras sont les oiseaux vus et/ou entendus ce matin-là. /
toutes les photos d’oiseaux ne proviennent pas de cette balade mais
aussi de balades antérieures.
Il y a encore d’autres photos à découvrir dans l’Album de nos activités ICI et dans l’Album dédié « Éveil des oiseaux 2024 » ICI.
Texte
et photos : Anne-Christine et Michel Marlier-Verhelst
L' Éveil des oiseaux : rappel
lundi 15 avril 2024
L' Éveil des oiseaux, c'est déjà dimanche prochain !
Venez rejoindre des amateurs chevronnés
ou pas, des ornithologues en herbe ou confirmés, ou simplement des
amoureux de la nature printanière.
Venez écouter les chants de ce mignon
Rougegorge familier et de bien d'autre oiseaux.
Il est temps de vous inscrire :
voir l'affiche et aussi l’annonce ICI.
Voici l'annonce des C.N.B.:
Et pour votre facilité : le plan
du rendez-vous :
A dimanche ?
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