Bienvenue sur le blog du Plan Communal de Développement de la Nature.
Notre commune est riche en biodiversité! Il nous faut la maintenir et même l'augmenter, par nos actions, notre motivation...
****************************************************************************

Affichage dynamique

Pour consulter ce blog d’une autre manière, cliquez sur le lien « Affichage dynamique » ci-dessous et essayez les différents types d’affichages : Classic, Flipcard, Magazine, Mosaic, Sidebar, Snapshot ou Timeslide. Il y en a pour tous les goûts ! :

Textes, photos et diapos

Textes et photos : Si vous rencontrez quelques difficultés à lire un message, cliquez dessus. Cliquez sur une photo pour en profiter en plus grande taille.
Diaporamas : les petits diaporamas de la colonne de gauche ont disparu ainsi que « Picasa album web » (merci Google !!!). Vous pourrez dorénavant retrouver tous les albums de photos du Blog sous la rubrique « Liens vers les Albums photos » dans la colonne de gauche.

Les visages du PCDN

Beaucoup d’entre-vous souhaitaient mettre un « visage » sur les principaux acteurs du PCDN, responsables, membres actifs ou sympathisants. Certains acteurs préférant rester anonymes ou limiter les informations les concernant, cette liste est forcément incomplète mais sera actualisée au fil du temps et selon les désirs de chacun. Merci à tous pour leur travail, leur soutien, leur efficacité, ...Si vous souhaitez accéder à la Galerie de portraits, cliquez simplement sur le lien « Portraits », dans la colonne de gauche, sous la rubrique "Un peu de nous...".

Rechercher dans ce blog

Batraciens 2020 : un bilan difficile

dimanche 29 mars 2020


A Denée :

La migration des tritons a commencé très tôt à Denée, déjà au début février, une vingtaine de jours plus tôt que les années précédentes (les grenouilles sont passées beaucoup plus tôt encore) :  beaucoup ont rencontré les roues des voitures avant l’arrivée des sauveteurs ! Le recensement de ces premiers soirs était impossible : combien ont réussi à franchir cette route en vie ? 
Puis il y a eu une petite accalmie et vers le 23 février, la t° a augmenté et la pluie était au rendez-vous : quelques soirées de grand trafic parmi les batraciens et peu de bénévoles…il a fallu choisir entre « ramasser » ou « noter » Le choix fut vite fait : tant pis pour les statistiques !
Une troisième vague est passée vers le 10 mars jusqu’au 16 mars puis le coup de froid et le confinement de tous (bénévoles compris) a stoppé l’aide à la migration.
Question « comptage » à Denée, les jours de grande affluence, nous avons préféré « sauver » plutôt que compter et noter. Ce qui portera nos calculs à moins que la réalité.
 Nous avons évalué en calculant approximativement :
Crapauds : + de 200
Grenouilles : une petite centaine (rousses et vertes ensemble)
Tritons ponctués : une vingtaine
Tritons palmés : entre 500 et 700
Tritons alpestres : entre 50 et 100
Salamandre : 1
Nous n’avons pas eu beaucoup d’aide sur le site : Que quelques courageux(ses) fidèles, mais la qualité vaut la quantité…Il est vrai que la migration s’est faite en 2 phases bien distinctes presque 3 si on y ajoute celle très courte du début février et le temps de rassembler les troupes, le coronavirus s’y est mis aussi pour pousser les gens à rester chez eux.


À Warnant :

Le long de la Molignée, les barrières ont été posées le 3 février (à Denée, à peu près une semaine plus tard).
Là aussi manque de bénévoles : toute la migration a reposé sur les épaules de quelques habitués fidèles ; beaucoup d’inscrits mais peu de présents sur le terrain ; le comptage fut aussi difficile et décevant : 420 batraciens contre 1099 l’année passée.
Notons que pour l’organisatrice, Huguette, et son mari, il s’agissait de la dernière année au service des batraciens après 15 ans passés à dorloter grenouilles et crapauds.
 
Un tout grand merci à eux et BRAVO !
Reste le problème de la succession : pas encore de candidats connus ; l’appel est lancé…Espérons que la relève se manifestera bientôt.



La campagne est à présent terminée, aussi bien à Warnant qu’à Denée.
Vu les circonstances, il est donc vraiment difficile de faire un bilan précis de l’opération. 
Espérons enfin que, quand la situation sera redevenue « normale », nous pourrons nous retrouver, comme la tradition le veut, en pleine lumière et devant de bons petits plats…

Et, en attendant, ne nous lassons pas de revoir la sympathique vidéo « promo » de Johan tournée dès 2019 en vue de à l’opération 2020 ICI et aussi, en bonus, la jolie vidéo de cette opération 2020 ICI.
Enfin les photos des bénévoles sur le terrain, dans l’album de « Nos activités en images 2020 » ICI et surtout dans l’album spécial « Batraciens 2020 » ICI nous aiderons à passer le temps et patienter en ces périodes difficiles.

Prenez bien soin de vous, de vos proches et des autres.

Read more...

A travers champs : témoignage

lundi 23 mars 2020

Les organisateurs du festival « A travers champs » nous disent :

« La 7ème édition du Festival A Travers Champs a suspendu son voyage ce jeudi 12 mars 2020.
Nos partenaires de Durbuy, La Roche, Bioul, Tenneville, Hastière, Vesqueville, Erezée, Bièvre et Hotton ont permis d’accueillir de nombreux spectateurs curieux, concernés et intéressés par la ruralité d’ici et d’ailleurs lors de projections de films, de débats, d’animations, de découvertes de produits locaux et de rencontres.
N’oublions pas également La Table Ronde qui ouvrait les discussions sur « Le cinéma en ruralité ». Elle a rassemblé des professionnels (réalisateurs, animateurs, programmateurs, enseignants, responsables de services institutionnels) et des jeunes. Nous en dégagerons bientôt les pistes d’action pour le futur.
Un tout grand MERCI à tous pour ces moments partagés !
En raison des événements qui nous frappent tous, nous devons nous arrêter ici. Il restait encore 15 lieux de rendez-vous et 19 dates pour vous accueillir jusqu’à la clôture du 29 mars 2020.Cela nous attriste beaucoup et nous pensons à toutes ces énergies déployées durant ces presque deux dernières années.                                                                                                                   
C’est pourquoi, nous souhaitons reporter le Festival à une période plus clémente permettant ainsi de valoriser les projets imaginés et conçus par chaque partenaire et surtout de retourner à la rencontre du public. À votre rencontre donc. 
Donc continuez à nous suivre, à nous lire, via Facebook et sur notre site. Nous vous tiendrons informé(e)s de la suite du Festival dès que nous aurons pris des décisions fermes et définitives. »

À Bioul, un témoignage :

Les circonstances l’ont voulu, ce festival qui souhaitait faire prendre conscience de la vie de l’agriculture à tout un chacun, s’est momentanément arrêté : le coronavirus l’a stoppé ! Nous avons eu la chance, à Bioul, d’y participer avant cette suspension. Le reportage se trouve ICI et la brochure de présentation du festival (voir page 16-17 pour Bioul) est à consulter ICI.

À la suite de cette soirée, au film documentaire qui y était présenté et qui servait de support au débat qui a suivi, reprenons plus en détails le témoignage de Stany de Wouters, fermier à Grange, qui nous explique le « comment et le pourquoi » de sa reconversion et sa décision de changer sa façon de cultiver.

Poussés par l’industrie agro-alimentaire et l’urgence de nourrir la planète après les dernières guerres, les agriculteurs ont, dans les années 1960-1970, suivi les « conseils » des scientifiques de bureau et ont acheté engrais chimiques et pesticides pour avoir des récoltes plus importantes à l’hectare.
Ils étaient loin de penser qu’ils détruisaient la richesse de leur propre terre, de leur sol en agissant de cette façon.
La culture intensive apportait de gros rendements mais les coûts des engrais, pesticides, l’achat d’énormes machines agricoles pour arriver à suivre le mouvement réduisaient le « salaire » de l’agriculteur.
Agriculture intensive et pesticides!
Diversifier en faisant de l’élevage « intensif », provoquait le même problème : les agriculteurs ont été piégés de même (antibiotiques, achat de soja et autres aliments pour engraisser) alors qu’il y a moyen de nourrir les animaux de la ferme en nombre calculé en fonction des produits que donne la ferme : rien à voir avec les immenses surfaces de cultures et les énormes bâtiments imposés par les industries agro-alimentaires : des usines ! A l’heure actuelle, elles imposent du « gaspillage » !
Comme S. de Wouters l’a dit lors du débat en donnant une image : on pousse une boule de neige en montant puis celle-ci devenue trop lourde en arrivant au sommet vous retombent dessus : les dettes, les soucis vous écrasent …
Et si nous regardions comment fait la nature sans « l’aide » de l’homme ? La forêt primitive ou naturelle : personne n’y apporte quoi que ce soit et toute la chaîne alimentaire y trouve son nécessaire depuis la plus petite cellule jusqu’aux grands arbres en passant par les champignons et les animaux qui y vivent.
Revenons à la terre de culture actuelle : elle n’a plus grand-chose comme vie sous sa croûte souvent bien damée, l’eau ruisselle emmenant avec elle les engrais et pesticides vers les ruisseaux ou bien l’eau stagne provoquant la pourriture. Les semis n’ont plus beaucoup de racines et sont nourris par les engrais et non par la terre (cela ressemble presque à de l’aquaculture.)

Comment faire pour recréer cette terre nourricière ?

Ne plus labourer, ni bêcher car cela brise les différentes couches/strates et tue tous les organismes qui en vivent. Certaines bactéries (aérobies) demandent à rester dans les couches supérieures = elles ont besoin d’air ; d’autres (anaérobies) restent dans les couches inférieures = elles n’ont pas besoin d’air.
Labourer, c’est détruire une logique naturelle !

Après les moissons, fin juillet, début août :
On peut faire un désherbage mécanique avec une herse (scalp en « v ») qui coupe les plantes non souhaitées au ras du sol, on peut ensuite épandre le fumier et surtout le laisser à l’air afin de le laisser se décomposer dans de bonnes conditions.
Préparer un lit de germination en semant un mélange de plusieurs plantes pour couvrir le sol : tournesol, févroles, phacélie, graminées, légumineuses, radis chinois, lin…

Certaines gèlent avant de renourrir le sol ; pour d’autres, on passe de gros rouleaux pour écraser les tiges ; certaines ont des racines qui s’étendent en surface, d’autres ont des racines pivotantes (profondes) qui permettent l’aération du sol en profondeur.

En octobre, vient le moment de semer :
A l’avant du tracteur, un rouleau qui passe sur le « couvert », à l’arrière, un disque qui fend légèrement la terre, un « tube » qui y dépose les semences, puis un rouleau qui permet de mettre la semence en contact avec la terre.
Le couvert empêchera les herbes indésirables de pousser, les semences pourront germer et croître sans trop de difficultés.
Les semences employées n’ont plus rien à voir avec celles qui sont vendues par les industries agro-alimentaires mais proviennent d’anciennes graines plus rustiques ; il y aura sans doute moins de kilos à l’hectare mais elles seront de qualité et l’économie faite sur les quantités d’engrais chimique et de pesticides non employés compensent la différence de gain.
Quant aux pesticides, ils sont bien sûr exclus de cette façon de cultiver : les semences sont plus résistantes, le sol mieux adapté et enfin, le fait d’entourer les parcelles plus petites de haies diverses et autochtones, de prés fleuris, permet d’attirer la faune : insectes (abeilles, coccinelles, forficules…) et oiseaux nécessaires au petit coup de main pour se débarrasser des nuisibles ou en limiter l’extension.

La terre retrouve son équilibre au fil des années.

La terre ainsi cultivée grouille de vie ; l’eau ne stagne plus sur le sol et elle ne s’écoule pas non plus en emmenant avec elle la couche de terre (d’engrais et autres) vers les ruisseaux mais elle pénètre dans le sol car la terre redevient légère et aérée ; elle n’est plus tassée et compacte comme auparavant.
Beaucoup de fermiers ont du mal à changer, même ceux qui approuvent cette reconversion et la comprennent car ils traînent derrière eux les échéances des prêts…
Ceux qui louent leur terre ont peur de s’y mettre et de se voir éjecter de leur ferme : à quoi serviraient leurs efforts si leur terre est reprise par des « usines » ?

La ferme de Grange
Ce changement de culture demande quand même quelques années avant de retrouver un bel équilibre. Il est plus facile de le commencer lorsqu’on a une ferme déjà diversifiée et non uniquement consacrée soit à la culture, soit à l’élevage.
Il faudra encore du temps avant que tous soient convaincus ou puissent changer.
Une façon de soutenir cette culture qui n’aurait jamais dû être quittée : déguster des produits sains et naturels, c’est le souhait de chacun de nous.
Espérons que cela deviendra réalité.
Merci à Stany de Wouters pour toutes ses explications.
                                                                                   Propos recueillis par Anne-Christine (PCDN)     Mars 2020

Read more...

BeWapp : report

Read more...

Printemps sans pesticides

samedi 21 mars 2020

Le printemps est là ! Cette année, plus dans la Nature que dans nos cœurs, pandémie et confinement obligent. Mais c’est surtout une opportunité de retrouver dans cette Nature la force qu’elle déploie pour toujours vaincre les problèmes qu’elle rencontre. 

Prenons-la en exemple mais surtout, et plus que jamais, aidons-la en la préservant au maximum !
La campagne « Printemps sans pesticides » commence ce 20 mars mais bien sûr avec un programme d’activités réduit et même annulé jusqu’ à nouvel ordre.

Vous pouvez néanmoins jeter un œil sur les activités proposées, annulées ou pas, sur leur site ICI.
Et retrouvez plein d’infos des années précédentes en tapant « printemps sans pesticides » dans la zone de recherche du Blog.

Profitez de la Nature en respectant les consignes et, si vous avez un jardin, ne manquez pas d’en profiter aussi : de belles occupations en vue : aménager, améliorer, respecter… 

Read more...

Dans la Presse...

vendredi 20 mars 2020

( L'Avenir du 19/03/2020)

Read more...

Batraciens : fin de l'opération!

mercredi 18 mars 2020

Au vu des dernières mesures de confinement prises tout récemment et en fonction de la notification de Natagora reprise ci-après, il nous paraît évident de mettre fin à l’opération de ramassage des batraciens de cette année sur notre commune.

 


Quoiqu’il en soit, un tout grand merci à tous les bénévoles qui ont œuvré dans des conditions pas toujours évidentes au sauvetage de nos tritons, crapauds, grenouilles et…salamandre. Un merci tout particulier à nos dernières « recrues » pour leur motivation et leur efficacité et aussi aux quelques automobilistes compréhensifs et même coopérants (qui se sont arrêtés et ont donné un coup de main).


Read more...

Coronavirus : décisions et annulations

vendredi 13 mars 2020

Cliquez pour agrandir



Toute une série d'activités déjà annoncées (ou pas encore) sur ce blog sont donc annulées et parfois reportées.

Aux événements ci-dessus s'ajoute donc
- la réunion thématique PCDN initialement prévue ce 17 mars
- la conférence Compost/potager du 19 mars
- la soirée Nature de Natagora à Dinant du 21 mars
- le Carnaval des oiseaux du 5 avril...

Cette liste sera actualisée si possible et au mieux au fur et à mesure des informations!

Read more...

Compostage et Potager (ANNULÉ)

mardi 10 mars 2020

ANNULÉE  (2ème conférence/débat de Denis Desmard.)

2 thèmes seront abordés lors de la soirée :

- Le compostage : comment BIEN le réussir
- Comment BIEN démarrer un potager. )


A la Maison des Jeunes, à côté de la Bibliothèque, Place Communale

Read more...

La terre : Champs et Semences

lundi 9 mars 2020


Tels ont été les thèmes de ce week-end bien chargé pour tous les acteurs du mieux vivre, mieux manger, mieux aimer la terre dans une nature préservée et accueillante.

Le vendredi 6 mars : Festival « à travers champs ».

 


A la Maison de la Ruralité de Bioul, dans le cadre de ce festival du film rural, le petit marché du terroir qui y était organisé dès 17 h. a connu un beau succès grâce aussi aux explications, aux échanges d’idées, de recettes et au côté très convivial de ce lieu qui accueillaient artisans et consommateurs. 


Les visiteurs pouvaient y profiter d’une exposition de photos prises dans l’entité et ses environs. Beau succès pour ces photos de bénévoles du PCDN - Johan et Anne-Christine – qui nous plongeaient dans l’atmosphère, le cadre, la beauté de nos campagnes. Ces campagnes qui font partie de notre environnement sont essentielles à notre vie et survie.





Des expositions du CEC Kaléidoscope ainsi que des ouvrages « champêtres » des bibliothèques communales d’Anhée et Denée étaient présentées aussi à tous les visiteurs. (voir plus loin)

Le soir, un très beau documentaire sur le retour à la gestion de l’agriculture comme dans les années 1950 par des fermiers d’aujourd’hui de France, d’Allemagne, d’Espagne etc … fut présenté par Ingrid Baudoin (animatrice du Centre Culturel de Rochefort) et par Julien Mercier (animateur au Conseil Culturel d’Anhée).

En travaillant la terre sans engrais chimiques, sans pesticides, il est possible de nourrir l’humanité si on réapprend à nourrir la terre qui elle, le rend bien et non à semer des ingrédients qui nourrissent seulement la plante … imposée.

Un débat - questions/réponses - animé par Julie Renson de la bibliothèque de Anhée/Denée a ensuite eu lieu : un moment très important et enrichissant car cette fois, nous n’avons pas écouté des ingénieurs ou techniciens de bureau mais un fermier, Stany de Wouters, qui nous a parlé d’expériences sur sa terre, de ses réussites et ses échecs mais aussi de la fierté et du bonheur de sentir que maintenant sa terre revit.

Cela a démontré aussi l’intérêt de nombreux citoyens qui souhaitaient comprendre la terre et ce qu’elle a connu, comment elle devrait être gérée.

 Le dimanche 8 mars : « On vous sème »

 

Au même endroit, la bibliothèque et le PCDN ont renoué avec la tradition.

Un après-midi d’échange, d’ensachage de graines, après avoir préparé les petits sachets - càd  dessins et pliages - s’est déroulé en toute convivialité.
 




Un large choix de livres thématiques était proposé aux visiteurs tout comme des rencontres autour de stands animés par l’asbl biouloise IEDD (Initiatives d’échanges pour un développement durable)

 
 


 et par des bénévoles du point de r’aliment anhétois de la coopérative Paysans-Artisans (découverte et vente de semences bio-locales de chez Semailles).

Les visiteurs pouvaient également profiter des expos photos du vendredi précédent.

Puis un film d’animation sur le thème de la terre nourricière (« Pachamama » de Juan Antin) fut présenté aux nombreux spectateurs, toute génération confondue.



Ce dernier clôturait un bel après-midi qui a enchanté tous les participants, petits et grands.


À l’année prochaine !?




D'autres photos? : voyez "Nos activités en images 2020" ICI 
et l'Album dédié aux deux journées ICI
Sans oublier notre page Facebook ICI!


Read more...

Ces arbres sont remarquables !

vendredi 6 mars 2020

Depuis plusieurs mois, une équipe de bénévoles anhétois, encadrés par M. Piavaux et J. Pranger de l’Université de Namur, recense le petit patrimoine de la commune. Après le petit patrimoine bâti (potales, grilles, plaques et stèles commémoratives, etc.), après le patrimoine funéraire, l’équipe s’est lancée récemment dans une réactualisation de l’inventaire des arbres remarquables.

Un inventaire déjà préexistant   

Il s’agit bien d’une réactualisation car, sous l’impulsion de la Région wallonne, un inventaire a déjà été dressé il y a un peu plus de 20 ans. Ces arbres avaient été mesurés, positionnés sur la carte et avaient fait l’objet d’un Arrêté d’officialisation de leur statut. Ils sont visibles depuis sur le géoportail de Wallonie ( https://geoportail.wallonie.be/home.html )

Le Tilleul de Warnant
Dans ce premier inventaire comptant pas moins de 65 arbres, se trouvait, par exemple le tilleul du croisement entre la rue de Quinçay et de Bioul à Warnant. Cet exemple nous permet d’illustrer quelques critères qui font qu’un arbre peut être considéré comme remarquable. Ce tilleul à grandes feuilles (Tilia platyphyllos) présente une circonférence de xxx cm et une silhouette typique de son espèce. Il a donc une valeur scientifique, dendrologique. Mais il constitue aussi un point de repère dans le paysage, en montant de la vallée de la Molignée vers Bioul, on ne peut pas le louper. On parle alors d’un intérêt esthétique. Enfin, et c’est un cas particulier, il a été planté pour accompagner le monument aux morts, ce qui lui donne un intérêt historique.

Le Chêne de St Antoine à Anhée
Ce très beau chêne se trouve au lieu-dit « Tienne des Morts » sur le Mont d’Anhée. Vous le trouverez même sur la carte IGN, à côté de la chapelle Saint-Antoine qu’il accompagne. Avec près de 4m de circonférence du tronc, il pourrait avoir au moins deux siècles. Pourtant, il n’est pas repris sur la carte de Ferraris, contrairement à la chapelle. Elle suffisait peut-être comme point de repère pour le cartographe en 1770. Aujourd’hui, Saint Antoine est davantage abrité par l’arbre que par la chapelle, toute petite à ses pieds.
Entre forêt et campagnes, cet arbre et le banc installé à proximité vous invitent à un moment de repos et de découverte du paysage.

 
Un inventaire qui se poursuit

De nombreux arbres remarquables d’Anhée se trouvent dans des domaines privés (château de Bioul, Abbaye de Maredsous) ou semi-publics (Jardins d’Annevoie). L’équipe du petit patrimoine a donc décidé de compléter cet inventaire par des arbres pour la plupart visibles depuis l’espace public (rue ou chemin). L’objectif est à la fois de remplacer les quelques arbres du premier inventaire qui avaient disparu (abattus ou morts) et de mettre en valeur ces beaux arbres qui agrémentent nos promenades à travers la commune. Comme les arbres sont les mieux placés pour parler d’eux même, en voici quelques exemples.

Le Magnolia d'Annevoie
Ce superbe magnolia se trouve à Annevoie. Si vous voulez observer sa magnifique floraison au printemps, il faut vous rendre rue de l’Eglise, du côté de la Roynette. Au-delà de son effet paysager, ce sont ses dimensions qui le rendent exceptionnel. Ses branches s’étalent sur plus de 6 m de part et d’autre du tronc, et elles n’ont été coupées dans le bas que par les moutons. L’arbre montre donc bien ici tout ce dont il est capable quand on le laisse grandir librement. C’est rare chez les magnolias qui sont souvent taillés pour ne pas prendre trop de place dans les jardins.

Au pied de l’Abbaye, un alignement de tilleuls embellit l’entrée du château de Maredsous. A la beauté de chaque arbre s’ajoute un effet de groupe qui rend l’ensemble majestueux. Vu la taille des troncs, de plus de 2,5 m de circonférence, ces arbres sont antérieurs à l’arrivée des moines dans la vallée. Depuis le pont qui franchit la Molignée, ces arbres vous invitent à la promenade et vous encouragent à entamer la montée vers l’Abbaye.
Les Tilleuls de Maredsous

 Enfin, c’est dans un lieu bien plus confidentiel, le long d’un chemin qui part de la Rue de la Cour à Maredret que se cache un groupe de très vieux charmes. Leur forme torturée, l’écorce creuse et percée de trous intrigue et pose question au passant. En fait, ces arbres ont été plantés et entretenus pendant de très nombreuses années dans une haie. Taillées très régulièrement, leurs branches se sont entremêlées et soudées, ce qui est courant chez les charmes et les hêtres, par exemple. Ensuite, au gré des changements de pratiques, ces charmes ont été livrés à eux-mêmes et ils en ont profité pour refaire des troncs, qui s’appuient sur l’ancienne structure de la haie. Les branchettes soudées ont également bien grossi et se sont déployées en dessinant de vastes vides aux formes variées. Ces arbres sont donc les témoins fidèles de l’histoire du lieu, qu’ils racontent à qui veut bien observer.
Les Charmes de Maredret
Bientôt des balades découvertes

Vous l’aurez constaté, ce ne sont pas les beaux arbres qui manquent dans notre Commune et nous ne vous en avons encore présentés que quelques-uns. Dans la suite de son action, le groupe du petit patrimoine entend bien vous les rendre de plus en plus familiers. Certains vous sont déjà bien connus, comme le Tilleul dô Vi Pays à Bioul, mais d’autres attendent votre visite. C’est pourquoi nous préparons une série de balade à la découverte des arbres remarquables, dont une première sera proposée dans le cadre des journées du patrimoine des 12 et 13 septembre prochain.

Bruno Campanella

Read more...

Journées Wallonnes de l’eau (ANNULÉ)

mercredi 4 mars 2020

TOUTES LES ACTIVITÉS PRÉVUES SONT MALHEUREUSEMENT ANNULÉES !



Comme chaque année, les journées wallonnes de l’eau nous reviennent.



Organisées du 14 au 29 mars 2020 par le CRHM (Contrat de rivière Haute-Meuse), elles se déclinent en plus d’une vingtaine d’activités sur le thème de l’eau.





Voyez ici une petite sélection de balades dans notre région proche… :





Découvrez l’ensemble du programme en consultant le dernier bulletin d’information du CRHM (N°99-mars 2020) que vous pouvez télécharger ici.

Read more...

Nombre total de pages vues

  © Blogger templates Newspaper II by Ourblogtemplates.com 2008

Back to TOP