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Recensement des oiseaux : les résultats

dimanche 19 février 2023

Les résultats de 20 ans de recensement
 
2023 marque la 20e année du Grand Recensement des oiseaux au jardin. Malgré une météo peu clémente, cette édition est un nouveau beau succès pour Natagora puisque 14902 participants se sont à nouveau mobilisés pour encoder leurs résultats dans plus de 10 000 jardins.
 
20 ans de suivi
 
À l’occasion des 20 ans de l’opération, Natagora fait le point sur les résultats et les tendances observées au cours de cette période. Les données globales sont impressionnantes : plus de 6,3 millions d’oiseaux observés et plus de 147 000 recensements, répartis dans toutes les communes de Wallonie (262) et de Bruxelles (19). La couverture du territoire est donc très bonne !
 
La qualité des données envoyées par les participants est au rendez-vous. Les erreurs d’identification sont relativement peu fréquentes et les données sont cohérentes d’une année à l’autre. Les résultats sont également cohérents avec ce qui est observé ailleurs en Europe.
 
Avec le recul de 20 années de recensement, nous avons pu mener des analyses statistiques visant à examiner en détail l’évolution des populations d’oiseaux à partir de ces recensements. Des résultats significatifs ont pu être obtenus pour 55 espèces, ce qui permet de connaitre l’évolution d’une belle proportion des oiseaux présents chez nous en hiver. Et la balance peut surprendre puisque 28 espèces sont en expansion, 17 en régression et 10 sont stables. 
On peut donc dire que la diversité en espèces observées dans les jardins augmente au cours des 20 ans. "Les jardins deviennent des refuges parce que les milieux environnants s’appauvrissent.", explique Anne Weiserbs, ornithologue chez Natagora. "Par ailleurs, les hivers plus doux augmentent la présence de certains hivernants : un plus grand nombre d’individus trouvent chez nous de quoi passer l’hiver sans devoir rejoindre des zones situées plus au sud."
 
Le détail du top 10
 
Merle noir
Au cours des 20 années d’opération, 9 espèces ont figuré chaque année dans le top 10. Il y a donc beaucoup de constance dans la composition de notre avifaune de proximité.
Le grand gagnant est le merle noir (1re espèce en nombre de données), qui dépasse largement la barre des 120.000 données ! On ne s’en étonnera pas, le merle est le champion de l’adaptation à ce "nouveau milieu" que constituent les jardins. Quand on pense qu’il y a un peu plus de 100 ans, on ne le trouvait qu’en forêt… Il montre pourtant une légère régression au cours de la période, celle-ci est au moins partiellement due à la propagation du virus Usutu, auquel l’espèce est particulièrement sensible.

 

Deux mésanges sont également omniprésentes : la mésange charbonnière (2e) et la mésange bleue (4e). La première est stable et la seconde en très légère régression. Il est important de rappeler que si elles profitent du nourrissage hivernal, toutes deux dépendent de chenilles pour nourrir leurs jeunes au printemps. Pour les aider tout au long de leur cycle, il est important d’avoir des jardins bien diversifiés, dans lesquels on bannira les pesticides !
 
Rougegorge familier
Le rougegorge (3e) est stable. Il est aussi très bien suivi par l’opération, car facile à détecter et à identifier. C’est une espèce très territoriale, même en hiver, ce qui explique que nous n’en ayons jamais de grands nombres dans les jardins.
 

 Deux espèces de corvidés sont aussi présentes chaque année dans le top 10 : la corneille noire  (10e) et la pie bavarde (5e), toutes deux en très légère expansion sur les 20 ans. Ces espèces sont parfois mal aimées du public, car bruyantes, massives et prédatrices des nichées de petits passereaux au moment où elles élèvent leurs propres jeunes. Précisons que les grandes pelouses bien tondues sont particulièrement attractives pour elles, contrairement aux zones d’herbes hautes et de buissons.



Le moineau domestique (6e) décline régulièrement dans notre échantillonnage de jardins au cours de toute la période : sa fréquence diminue de 0,5% par an en moyenne. Cette espèce commensale de l’homme a longtemps profité de notre propre expansion mondiale, mais est à présent en régression au niveau européen. Les causes de ces diminutions restent encore mal connues, et pourraient dépendre des situations locales. Par exemple, en ville, l’architecture moderne offrant moins d’opportunités pour la nidification est souvent évoquée comme cause de disparition. De plus, des phénomènes sanitaires pourraient également affecter ses populations. Les nombreuses questions en suspens concernant cette espèce montrent l’importance de ce suivi au sein des jardins, cette espèce étant particulièrement adaptée à vivre auprès des humains. 
 
Pinson des arbres
Le pinson des arbres (7e) est stable au cours de la période. Tout comme le verdier d’Europe, il s’agit d’une espèce très sensible à la propagation des maladies à la mangeoire (trichomonose, salmonellose). On insistera sur l’importance de ne pas mettre de grandes quantités de nourriture à la fois, de sorte d’assurer un renouvellement rapide d’un stock frais, et d’interrompre le nourrissage plusieurs semaines et désinfecter les supports à la moindre observation d’un oiseau malade. Il est très important de ne pas disposer la nourriture "en plateau" où la nourriture pourrait être souillée par les fientes. Il faut bien garder en tête qu’il vaut mieux ne pas nourrir du tout que de risquer de propager les maladies !
 
Enfin, deux colombidés sont très régulièrement observés : la tourterelle turque (8e), dont la fréquence diminue au cours de la période, et le pigeon ramier (9e) qui lui est de plus en plus présent.
 
Vous souhaitez en savoir plus ?
L'analyse se poursuivra dans le prochain magazine Natagora en libre accès pour nos membres et, de façon plus étoffée, dans la revue scientifique de notre pôle ornithologique Aves. 
 
Et dans la Presse : 
 
"L'Avenir" du 18 février 2023

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