L’éveil des oiseaux 2022 : compte-rendu

Le PCDN en collaboration avec le CNB, Les Sittelles, (section Namur) a organisé une balade ornithologique nommée « l’éveil des oiseaux » ce 24 avril 2022.

 

 

Le rendez-vous était fixé à 7h du matin sur l’aire de repos de Warnant près du resto « Les Marronniers » (hélas fermé).

 

 

 

 

Une quinzaine de passionnés des oiseaux étaient présents pour suivre cette balade sous la houlette de notre guide Guy Denef.

 

 

Bergeronnette grise

 

 

 

 

 

Le premier oiseau qui s’est montré et s’est laissé photographié était la Bergeronnette grise qui trônait sur le bord d’un toit ; celle-ci est une migratrice revenue au pays.

 

 

Le guide en a profité pour nous expliquer qu’il y avait une grande variété de Bergeronnettes grises dont l’origine (par ex. de l’Est) était reconnaissable par les experts grâce aux détails dans les dessins de gris et noirs.

 

 

Il existe aussi la Bergeronnette des ruisseaux (migratrice partielle, en Europe occidentale) et la Bergeronnette printanière (plus jaune encore que la précédente, migratrice en Afrique).

 

 

 

 

Pendant ces explications, un Troglodyte mignon (c’est le charmant petit oiseau qui figure sur l’affichette de l’invitation) chantait à tue-tête pour défendre son territoire.

 

 

Faucon crécerelle

 

Le guide nous a aussi montré des dessins de rapaces en vol pour nous aider à les reconnaître si l’occasion se présentait. Et nous avons vu passer le Faucon crécerelle… 

 

 

 

Chaque fois qu’on entendait chanter un oiseau, tout le monde était à l’écoute et attentif pour déterminer l’espèce et si on ne pouvait le voir, un dessin nous aidait à relier le chant à l’oiseau.

 

 

Notons la différence entre les cris des oiseaux et leur chant, provenant souvent des mâles, et entendu surtout pendant la période de reproduction et pour la défense de leur territoire.

 

 

A ce moment-là, c’est aussi une garantie de nourriture pour la nichée future.

 

 

 

 

Notons que les oisillons, en règle générale, apprennent à manger avec les parents mais que, par contre, chez les oiseaux qui nous quittent en hiver, la migration est dans les gênes.

 

 

Héron cendré

 

 

Le Verdier d’Europe nous a fait entendre ce qu’on peut traduire par un long grincement, et, pas loin de nous, passait un Héron cendré.

 

 

 

 

 

 

 

Puis la Fauvette grisette s’est fait entendre : c’était l’occasion pour montrer des photos et dessins et signaler la présence chez nous aussi de la Fauvette à tête noire (la plus commune) et son chant « flûté-forté », la Fauvette des jardins (plutôt présente dans les buissons) et la Fauvette babillarde (un peu plus claire) que nous avons aussi vu et entendu : chant : ru-tu-tu-tu.

 

 

 

 

L’oiseau le plus commun chez nous est le Pinson des arbres dont le chant ressemble à : ri-chi-chi-chi nom di dju ! Et ils étaient en forme, ce matin !

 

 

 

 

Tourterelle turque

 

 

 

La Tourterelle turque et ses 3 notes : rou-rou-rou pendant que le Pigeon ramier lance ses 5 notes que l’on peut retenir en scandant : l’a-mour-pour-tou-jours.

 

 

 

 

 

Le Merle noir tout comme le Rouge-gorge familier chante très tôt le matin et assez tard le soir parce que, grâce à leur « gros yeux » il capte la lumière plus tôt et plus tard que la plupart des oiseaux de « jour ». 

 

Le chant du Rouge-gorge fait penser à un ruisseau qui coule en cascade…

 

 

En arrivant dans le village, près de l’école et de l’église, nous avons aperçu un très grand nombre de Moineaux domestiques qui, chez nous, n’ont pas l’air en régression. 

 

Moineau domestique

Par contre, le Moineau friquet, dont le biotope est presque le même : bois clairs, proches des bâtiments et des cultures, et dont les nids sont parfois dans des trous d’arbres ou dans des nichoirs, est devenu très rare ; c’est une espèce en danger.

 

Étourneau sansonnet

  

 

 

Les Étourneaux sansonnets se partageaient les mêmes endroits pour y cacher leurs nids : anfractuosités des murs, cavités diverses.

 

 

 

 

Quant au nombre de Pies bavardes (qui jacassent), il a l’air de se stabiliser tout comme la Corneille noire (bec noir, couple fidèle).

Corneille noire

 

Pie bavarde

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La série de mésanges : bleue : chant : « 2 notes + une série très rapide », charbonnière : chant :  tî-tû,tî-tû ou + vite,+ vite, la mésange noire chant : pitchu-pitchu .

 

 

 

On a pu entendre le Grimpereau des jardins : chant : « je vais au paradis » sur un ton « montant », le Bouvreuil pivoine dont le chant se résume à une note : tû, le Pouillot véloce avec son « tchif-tchaf, tchif-tchaf » reconnu en premier par les « ornitho-débutants », l’Accenteur mouchet qui garde toujours la même strophe : « si je suis ici, c’est que je suis petit » : à dire très vite !

Accenteur mouchet

 

 

 

 

 

Le Roitelet huppé, le plus petit oiseau d’Europe, présent dans les conifères et bois mixtes, sédentaire ou migrateur partiel : chant aigu répété : « tout petit, tout petit je suis ».

 

 

Hirondelle rustique

 

 

 

Les Hirondelles rustiques sont de retour, nous les avons aperçues sur un fil : Ces dernières ont la gorge rouge brique et la queue prolongée par de longs filets (plus longs chez le mâle).

 

 

 

 

 

Nous avons aussi entendu, sans pouvoir les observer : la Grive musicienne (répétition de la même strophe 2 à 3 fois), le Corbeau freux (bec gris), le Choucas des tours (tête plus grise), le Pic épeiche (et son cri d’alarme), le Pic vert, oiseau qui « ricane» mais ne tambourine pas sur les arbres ; il est friand de fourmis au sol) , la Sittelle torchepot et son « ouip »  traînant,…

 

 

 

Voyez aussi d’autres photos de ces oiseaux dans l’article du Blog concernant l’éveil des oiseaux 2020 qui n’avait pu avoir lieu à cause la pandémie !

 

 

 

 

 

 

Prêle des champs

 

 

 

La balade ne s’arrête pas toujours aux chants d’oiseaux : parfois, le nom, la détermination d’une plante, d’un arbre s’explique en passant…

Par ex. la Prêle des champs dans sa forme fertile printanière ou la Cymbalaire des murs appelée aussi "ruine de Rome"...

Cymbalaire des murs

 

 

 

 

 

 

 

Et pour la première fois, nous n’avons pas entendu le Rossignol qui pourtant a été entendu les jours précédents par des habitants de ces lieux, ce sera pour une prochaine fois.😞

 

 

 

 

 

Nous remercions chaleureusement notre guide Guy Denef qui n’a pas été avare dans toutes ses explications et nous pensons que tou.te.s les participant.e.s ont été enchanté.e.s de leur balade matinale qui s’est déroulée dans un bon esprit, une bonne ambiance et un chouette partage de connaissances.

 

 

 

 

 

 

Retrouvez beaucoup d’autres photos de cette sympathique balade dans 

l’album de « Nos activités 2022 » ICI 

 

et dans l’album dédié « Éveil des oiseaux2022 » ICI.

Plan de la balade

 

 

 

 

 

À l’année prochaine ?