L’opération
"Devine qui vient manger au jardin" bat tous les records de
participation cette année avec plus de 6 800 jardins encodés ce
dimanche à 17h30 (contre 4400 en 2020) et 14 000 observateurs.
Natagora en tire les premières conclusions.
Anne
Weiserbs, ornithologue à Natagora : "Les
résultats de cette année s'inscrivent dans la lignée des éditions
précédentes, sans invité surprise.
Les grives mauvis par exemple sont bien présentes au jardin. Mais
cela n’est pas comparable à 2018-2019 où l’afflux avait été
exceptionnel suite à la super fructification des arbustes.
Contrairement à d’autres années, nous n’observons donc pas
d’invasion particulière d’une espèce cet hiver."
Que
l’on habite en ville ou à la campagne, les oiseaux de nos jardins
appartiennent pour la plupart aux mêmes espèces. |
Pic vert
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Quatre espèces du top 5 sont très stables au cours des années et
représentent la majorité des individus rencontrés : mésange
charbonnière, mésange bleue, rougegorge et pie bavarde.
Plusieurs
espèces pourtant très différentes poursuivent une progression
remarquable de longue durée |
Pigeon ramier
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: le chardonneret élégant, le choucas des tours, le pic vert et le
pigeon ramier. À l’inverse, d'autres pourtant très répandues
encore dans nos jardins poursuivent une érosion continue comme
l’accenteur mouchet et la tourterelle turque. |
Accenteur mouchet
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Anne
Weiserbs ajoute : "Les
verdiers d'Europe sont en déclin depuis 2014. Depuis deux ans, nous
observons également un recul très marqué du Pinson des arbres.
Ces deux espèces subissent probablement des pertes en lien avec la
Trichomonase, une maladie parasitaire. D’où l’importance de bien
nettoyer les mangeoires afin d’éviter la transmission des
maladies, surtout pour ces espèces grégaires."
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Verdier d'Europe
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Les
espèces des milieux agricoles gardent un statut précaire
: c’est le cas du moineau friquet et du bruant jaune en
particulier. Les espèces forestières présentent naturellement une
évolution en dent de scies. Cette année se caractérise par un
creux, ce qui laisse penser qu’elles trouvent leur nourriture
ailleurs qu’au jardin. Du côté des espèces exotiques, la
perruche à collier est toujours en grande progression.
Jusqu’à
la fin de la semaine,
Natagora
invite les participants à encoder leurs résultats sur cette page même s’ils ont observé peu ou pas
d’oiseaux,
chaque résultat compte ! L’association poursuivra son analyse.
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