Bienvenue sur le blog du Plan Communal de Développement de la Nature.
Notre commune est riche en biodiversité! Il nous faut la maintenir et même l'augmenter, par nos actions, notre motivation...
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Nos voeux

mardi 17 décembre 2024

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Grainothèque et école du dehors de Haut-le-Wastia

mardi 10 décembre 2024

On se souvient de la journée du 23 novembre dernier (voir articles plus bas)

 

 et de ses nombreuses animations au Complexe sportif.

 
 
 
 
Et plus particulièrement du 
 
beau succès du stand 
 
de la Grainothèque, tenu par 
 
Jeanne-Françoise et Maurice.
 
 
 
 
 
 
 
 
Ce jour-là, plus de 210 sachets de semences ont été distribués gratuitement.
 
 
 
Mais d’où proviennent donc toutes ces semences ?
 
 
 
 
 
 
Eh bien, du magnifique jardin
 
de nos  super-jardiniers 
 
(cités plus haut) !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Durant l’été, les enfants de 
 
" l’école du dehors " ont 
 
récolté les fleurs séchées
 
et les légumes montés en graines. 
 
Ils ont pu ainsi récupérer
 
différentes semences.
 
 
 
 
Pour les graines de tomates, 
 
poivrons et piments,
 
ils ont découpé les différents légumes et récupéré 
 
les graines qui ont été nettoyées et mises à sécher.
 

 
 
 
Les enfants des classes 
 
maternelles se 
 
sont occupés des
 
 
tournesols, 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
des haricots et des pois.
 


 
 
 



 
 
 
 
Les primaires (de la première 
 
à la troisième) 
 
les ont comptés 
 
et mis en sachets.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Ils ont aussi décoré les sachets
 
avec de la couleur. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Quant aux plus grands, ils ont rédigé 
 
 
le mode d’emploi !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Pour les fleurs il y avait des
 
giroflées, mufliers, 
 
tournesols géants 
 
à plusieurs têtes, 
 
œillets, œillets de poète, 
 
godetias, lupins ...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Pour les légumes : salades, poireaux, persil, céleris, 
 
oignons, pois, haricots...
 
 
 
 
 
 
Pour les tomates, diverses 
 
sortes peu connues :
 
 
Pascal de Picardie, Muchamiel , 
 
Cœur de zèbre, Federle....
 
 
 
 
 
 
 
 
Pour les piments : de Zanzibar, d’Espelette, Jalapeno, Poivron long rouge 
 
d’Espagne…
 
 

 

 

 

 

Encore merci et bravo aux élèves, instits et aux courageux jardiniers !

 
 
Merci tout spécial à Jeanne-Françoise pour la confection des sachets.


Avec un membre actif du PCDN, guide ornitho et guide nature

vendredi 6 décembre 2024

 

Jolie balade nature sous la houlette de Nicole Pierlot, notre guide nature.
 
 
 
 
Ce 24 octobre 2024, sous la brume automnale, 
 
 
 
 
 
 
 
 
Nicole a choisi le cadre de « terra nova » sur les hauteurs de Namur pour nous parler de géologie, de la migration des oiseaux si différentes d’une espèce à l’autre et de bien d’autres choses en répondant aux questions des participants et des enfants bien attentifs.

 
 
 
 
Pourquoi la Meuse bifurque vers l’est à angle droit à Namur ?
 
 
 
 
Il y a plus de 30 millions d’années, l'ancêtre de la mer du nord submergeait Namur, le Condroz, les Hautes Fagnes et une langue de mer reculait jusque Bruxelles. 
 
 
 
 
 
La Basse-Meuse, côté Liège, était plus profonde.
 
5 millions d’années plus tard, la mer s'est retirée, laissant émerger la région Namuroise, le côté de Liège étant plus profond.

 
 
Les rivières avaient toutes une orientation SUD-NORD : la Méhaigne, le Hoyoux…
 
 
 
Quant à la Sambre et la Meuse, elles ont pris la direction EST et ont donc suivi la vallée créée par les érosions successives.
 
 
 
 
 
 
 
Après un regard sur la vallée et ses versants, étant donné la saison, les explications sur les différents oiseaux migrateurs étaient évidentes.
 
 
 
 
 
Certains Pouillots véloces restent sur place, d’autres migrent et on a constaté que ceux qui s’en vont possèdent des ailes plus grandes.
 
 
 
 
Les Cigognes blanches en migration planent et restent le plus longtemps possible au-dessus des terres pour y trouver de belles ascendances qu’elles ne trouveront pas au-dessus des océans.

 
 
 
 Il y a deux voies migratoires : l’une à l'EST, la plus importante par le Bosphore et l’autre direction NORD-SUD via Gibraltar.
 
 
 
 
Barge rousse
 
 
La Barge rousse, oiseau limicole, fait 12.000 km (douze mille) en une seule fois.
 
 
La Sterne arctique couvre 70.000 km mais pas en ligne droite…
 
 
 
 
 
Les chercheurs ont aussi constaté qu’il y avait une différence de migration entre mâles et femelles d’une même espèce. Ils s’évitent : les mâles vont moins loin pour revenir plus vite retrouver leur site et y attendre les femelles.

 
Quel est l’avantage de voler le jour ? Profiter des ascendances dues au soleil, rendre le pilotage plus facile car l’oiseau voit les cours d’eau, les montagnes et peut même manger en volant.
 
Voler la nuit : Pas de courant ascendant, pas de prédateur, l’air est plus porteur, la navigation se fait avec les étoiles.
 
 
 
Le Rougegorge familier et certaines mésanges ne migrent pas ; ils trouvent leur nourriture là où ils sont et ils ne souffrent pas du froid. Le Merle noir bouge un peu mais il ne va pas loin.

 
Les chercheurs ont aussi étudié le comportement de certains oiseaux en cage : ceux-ci sont plus excités à la période des migrations ce qui donne comme conclusion que la migration est « génétique » pour les juvéniles et, pour les adultes, qu’il y a, en plus, la navigation acquise par l’expérience.
 
Pourquoi cette différence entre les Hirondelles de fenêtre et les Hirondelles rustiques ?
 
Les Hirondelles rustiques, celles que l’on trouve aujourd’hui dans les étables (chaleur et nourriture) étaient, il y a des milliers d’années, des Hirondelles trouvant leur gîte dans les grottes. En migration, elles faisaient halte dans les marécages, les roselières.
 
Les Hirondelles de fenêtre sont issues des falaises ; elles prennent les insectes au vol, ont des plumes sur les pattes pour voler plus haut (là où il fait plus froid). Ces dernières font halte dans les arbres pendant la migration.
 

 
Adaptation des oiseaux pour la migration : 
 
 
 
Accumulation de graisse (+ eau) mais pas trop, de protéines pour les muscles.
Le cœur est plus gros proportionnellement que chez les autres animaux.
Les organes sont réduits.
 
Les outils de navigation : champs magnétiques, orientation génétique, le soleil.
 
 

La balade s’est achevée par la parole aux enfants en leur demandant ce qu’ils avaient retenus ou appréciés et par un échange d’impressions avec les adultes qui, eux aussi, ont expliqués ce qui les avait étonnés, ce qu’ils avaient apprécié et/ou appris.
 
 
 
 
 
Une jolie balade sous les premiers frimas d’automne.
 
 
 
 
Merci Nicole !
 
D'autres photos sont à voir dans l'album "Balade "Nature" le 24 octobre 2024..." 

Taille au Verger de Bioul

mardi 3 décembre 2024

 


 

Point final d’une semaine de l’arbre bien chargée, un atelier instructif a eu lieu ce 30 novembre par une matinée lumineuse.
 
 
 
Françoise Windeshausen, éco-conseillère a accueilli, au nom du PCDN d’Anhée, les nombreuses personnes venues suivre les explications et démonstrations de Mr Christophe Poirson.
 
 
 
 
Il a commencé par un premier conseil : la qualité du sol d’un verger et son entretien.
 





L’idéal, c’est le pâturage car les animaux, en piétinant le sol, écrasent les galeries faites par les campagnols (ou rats taupiers) qui rongent les racines des fruitiers. Une autre solution est l’entretien régulier par la tonte, comme toute pelouse.
 
Ce qui attirera aussi les prédateurs tels que les chouettes qui apprécient les endroits « ouverts » et chassent la nuit, moment où les campagnols sortent plus facilement de leurs galeries.
Campagnol terrestre (rat taupier)

 
On réservera les prés fleuris à l’écart du verger car c’est aussi un refuge pour ces bestioles : le choix est assez simple : des arbres fruitiers ou des campagnols !
 
Quant au sol, il doit être riche en matière organique.
 L’apport de fumier frais (1/2 brouette par pied) est à apporter à la fin de l’automne pour qu’il soit déjà décomposé au printemps. Le fumier en granulés est aussi une solution. Mais il faut savoir doser car s’il y a trop d’azote, l’arbre fait des feuilles au détriment des fruits.
 
Quant au compost, on peut en mettre jusqu’au mois de mars.

Pour le paillis, il est plutôt conseillé d’en mettre en été pour maintenir l’humidité et empêcher la pousse des herbes : les campagnols ayant d’autres terrains à visiter.

Mais il faut enlever le paillis pour l’hiver car c’est maintenir un endroit plus « chaud » qui serait apprécié par ces rongeurs.

On a compris que ces « petites bêtes » sont une réelle plaie pour les vergers.
 
 
 
On a d’ailleurs constaté sur place et à plusieurs endroits que le sol était bien habité par ces ravageurs car certains arbres avaient un tronc « qui bougeait » ; au pied d’autres arbres on s’enfonçait dans la terre : preuve qu’il y avait des galeries.
 
 
Les arbres fruitiers sont des arbres « domestiques » donc des arbres qui ont besoin d’un bon sol, de taille pour optimiser leur rendement, de surveillance quant aux maladies : champignons, gui, casse provoquée par le vent. 
 
Il est aussi conseillé d’entourer un verger par des haies qui coupent la violence du vent.
 
 
La taille de formation est une taille qui permet de garder l’arbre le plus longtemps possible tout en produisant de beaux fruits. 
 
Il existe la taille en « gobelet » : déconseillée par Mr Poirson car l’arbre s’ouvre comme un éventail avec ses 3 ou 4 branches principales ce qui peut le déstabiliser dès  qu’une branche casse. C’est aussi plus difficile de garder le fruitier « aéré » ce qui empêcherait les champignons de s’installer grâce à l’air qui passe entre les branches et assèche les rosées du matin comme les pluies.
 
La taille en axe central est la taille qui a fait ses plus belles preuves car le bourgeon terminal détermine l’équilibre plus haut. L’axe central se ramifie de façon équilibrée. On constate aussi un renforcement des branches quand elles portent des fruits.
 
L’arbre prend aussi moins de place que celui taillé en gobelet.
 
Une parenthèse introduite au sujet des basses tiges (plantées tous les 3 mètres) et moyennes tiges (plantées tous les 5 mètres) qui dépendent du porte-greffe. Le porte-greffe est très important : c’est la raison pour laquelle a été instauré le label « certifruit » qui indique sur chaque arbre ses spécificités ; ce label aidera à mieux connaître le fruitier et à le diriger durant sa croissance.
 
Pour juger de la vigueur d’un arbre fruitier, il faut regarder la dernière pousse de l’année : 25 à 30 cm = bonne vigueur, 20 cm : vigueur acceptable.
 
Les problèmes rencontrés sur un fruitier : 

- du gui : l’enlever le plus tôt possible.
chancre
 
- chancre (plaie) : se nourrit du cambium, partie qui nourrit l’arbre.
Il est provoqué par une plaie due au tracteur, à la taille, à une feuille qui tombe : il faut couper la branche devant la blessure et rétablir l’équilibre de l’arbre par une taille appropriée.
 
- attaque d’insectes xylophages.
 
- maladie et champignons : il est préférable de les éviter et de prévoir une bonne aération de l’arbre et désinfecter les lames avant d’agir sur la branche suivante.
 
La taille enlève de l’énergie à l’arbre donc on ne peut tailler qu’un arbre en bonne santé.
Quand tailler ? Pendant un repos végétatif (= plus de feuille), mais pas tout de suite après une période de gros gel car le cambium éclaterait.
 
Comment tailler : la lame « qui coupe », la plus « large » doit être du côté de ce qui restera sur l’arbre ; la « contre-lame » doit être du côté de ce qui tombe.
 
Lorsqu’on taille, on doit aussi penser à la cicatrisation suivant l’endroit où la coupe a été faite : trop loin : profite au développement d’une maladie ; trop près : la cicatrice est plus tardive.
 
 
 
 
 
 
Dans le cas du 2ème arbre à tailler : il avait des branches « pleureuses », il faut alors, sur les branches latérales, couper les petites branches accrochées vers le bas. 


 
Voir la Vidéo ICI.
 


 
Sous le ciel bleu, nous avons assisté à une leçon sur la taille des fruitiers et à de nombreux conseils précis donnés pour réussir son verger.

 
 
 
 
Encore merci à Mr. Christophe Poirson pour cette matinée instructive.
 
 
 
 
 
Vous pouvez aussi trouver les conseils donnés l’an passé à la même époque, sur le verger du caillou en cliquant ICI.
 
Et enfin d’autres photos dans les albums « Nos activités 2024 » ICI  et
 

 

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