Balade sous le titre « de chapelles en jardins »
avec
Nicole Pierlot, guide nature et guide ornitho.
Une très belle matinée ensoleillée pour partir à la rencontre
des richesses nature et patrimoine de Bioul.
La vigne, présente dans tous les quartiers bien exposés, est
souvent longée par de sympathiques sentiers entourés de haies
composées d’arbustes bien de chez nous : aubépines,
prunelliers, cornouillers, viornes, etc.
Ceux-ci donnent gîtes et
couverts à toute une faune riche en variétés telle que insectes et
oiseaux.
Tous les participants sont attentifs aux explications de Nicole,
que ce soit du domaine scientifique ou patrimonial, de la flore, de
la faune ou des légendes…
 |
Fauvette à tête noire
|
Les Fauvettes à tête noire, championnes de chants variés et
bien audibles, étaient présentes dans chaque quartier,
tout comme
les Mésanges charbonnières et bleues,
 |
Chardonneret élégant
|
Chardonnerets élégants,
Pinsons des arbres, Pouillots véloces,
 |
Linotte mélodieuse
|
Linottes mélodieuses…
Quant aux Moineaux domestiques, ils se manifestaient surtout aux
environs des habitations.
 |
Milan royal
|
Le Milan royal a, lui aussi, survolé le
groupe un instant…
Une occasion aussi de décrire certaines habitations et l’âge
de leur construction en étudiant la qualité des pierres, des
contours de fenêtres, la présence ou non de briques.
Les chapelles et potales rencontrées avaient chacune leur
histoire que l’on peut retrouver dans le PPPW (Petit Patrimoine
Populaire Wallon)
répertorié et expliqué ICI.
Notre promenade est aussi passée dans un quartier appelé « Noire
Terre », le long d’une ancienne carrière de « pierre
noire » très pure, exploitée à ciel ouvert avant la
1ère guerre mondiale puis abandonnée car la veine de surface était épuisée.
L’exploitation fut reprise après la guerre grâce aux
pompes qui permettaient l’évacuation de l’eau. L’extraction
suivait les veines en profondeur, sur 4 étages étançonnés
naturellement par des voûtes et des piliers de schiste. Il y avait
de nombreuses galeries. À cette époque, on retirait 5.000 m³ d’eau
par jour pour permettre l’extraction de la « pierre noire ».
Ce domaine est maintenant exploité par la SWDE (Société
Wallonne de Distribution d’Eau).
La flore n’a pas été oubliée : les fleurs de bords de
chemin comme les renoncules, marguerites, géranium sauvage (ou herbe
à Robert), Seneçon, ombellifères si difficiles à reconnaître et
à déterminer,
 |
Orchidée de Fuchs
|
l’orchidée de Fuchs.
 |
Rue des murailles
|
Les espèces de « petites fougères » poussant sur les
murs telles que la Rue des murailles
 |
Fausse capillaire
|
et la Fausse capillaire, étaient
bien nombreuses elles aussi : les pluies des derniers mois les
ont « aidées ».
Une occasion aussi d’étudier le pays condruzien « des
tiges et chavées » région en forme de tôles ondulées. Il y
a quelques millions d’années, la poussée des Ardennes vers le
Brabant a provoqué ces nombreux « plis » d’où le
relief de notre région.
Un grand merci à notre guide pour toutes les explications qui
nous aident à mieux connaître notre région.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire