Samedi 26 août, les
volontaires du pôle Plecotus de Natagora vous expliquent comment
cohabiter avec les chauves-souris.
À
l’heure où la biodiversité est gravement affaiblie à l’échelle
planétaire, où les dérèglements climatiques nous imposent
d’isoler nos habitations, il est urgent de favoriser à chaque
occasion l’accueil de la nature dans nos réalisations et d’être
écologiquement solidaire avec les autres formes de vie, telles
que les chauves-souris, y compris dans notre environnement de
proximité.
Le samedi 26 août, en Wallonie et à
Bruxelles, les volontaires du pôle Plecotus de Natagora offrent au
grand public une Nuit européenne des chauves-souris spéciale « bâti
bat’s ». A travers des animations diverses, ils
initieront tout un chacun aux bonnes pratiques pour cohabiter avec
ces étonnants mammifères volants. Car malgré le rôle essentiel
qu’elles jouent dans l’écosystème et les avantages qu’elles
procurent à la société humaine, les chauves-souris sont encore
trop souvent perçues comme indésirables.
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Colonie de Grands rhinolophes
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Rhinolophes,
pipistrelles, murins… sous ces noms étranges se cachent en
Belgique 24 espèces de chauves-souris dont une grande partie sont
liées à l’homme et ses constructions.
Le
territoire urbanisé constitue une importante composante de leur
habitat et terrain de chasse. Diabolisés, ces petits mammifères
sont pourtant de mœurs paisibles et s’avèrent être des
colocataires de choix qui nous débarrassent à moindres frais des
mouches, moustiques et autres invertébrés dont elles se
nourrissent.
Articuler
politiques de rénovation énergétique et écologie
Pour
répondre aux enjeux climatiques, l’une des préconisations
principales concerne la construction de bâtiments passifs ou encore
l’isolation hermétique des bâtiments anciens. Outre la
disparition de gîtes et proies générée par la destruction des
milieux naturels lors de ces nouvelles constructions, l’isolation
et la rénovation des habitations existantes causent également
préjudice aux colonies de reproduction et aux individus en
hibernation. L’injonction de réduire les déperditions
thermiques a souvent pour conséquence de détruire les niches dans
lesquelles les chauves-souris trouvent refuge.  |
Grand murin
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A suivre.....
Près
de chez nous, la Régionale Natagora Entre-Meuse-et-Lesse organise
deux activités à la découverte de ces animaux, une à Hamois,
et une autre à Anseremme. Plus de renseignements
sur l'opération en cliquant ICI.nts
aménagements de gîtes peuvent pourtant être facilement incorporés
aux structures mêmes des bâtiments sans remettre en question leur
solidité ou leur nouvelle fonction énergétique.
Des
gîtes bien conçus permettent en effet d’accueillir les
chauves-souris avec tous les bienfaits que l’on connaît, comme la
régulation naturelle des moustiques, eux-mêmes favorisés par le
réchauffement des températures dans les villes
Différents
aménagements de gîtes peuvent pourtant être facilement incorporés
aux structures mêmes des bâtiments sans remettre en question leur
solidité ou leur nouvelle fonction énergétique.
Des
gîtes bien conçus permettent en effet d’accueillir les
chauves-souris avec tous les bienfaits que l’on connaît, comme la
régulation naturelle des moustiques, eux-mêmes favorisés par le
réchauffement des températures dans les villes.
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