Cette
année 2021, c’est avec joie qu’une dizaine d’actifs et
sympathisants du PCDN se sont retrouvés sur le terrain pour une
activité …sans masque !
En
2020, ce rendez-vous avait été annulé pour cause « covid » !
Qu’allions-nous
trouver cette année aux bords des rives de la Molignée ?
Première
constatation : le travail des années précédentes a porté ses
fruits : les racines ont bien été arrachées précédemment
car cette année, malgré une inspection dans les orties plus hautes
que nous, nous n’en avons trouvées aucune.
Petite
parenthèse : Quand on met sa détermination, sa volonté et un
suivi régulier pour éradiquer une espèce invasive qui tue la
biodiversité, on peut y arriver ! Cela donne du courage à tous
les bénévoles qui remarquent maintenant qu’ils ou elles ne
travaillent pas pour rien : la nature y gagne.
Quelques
plants de renouées asiatiques ont été déracinés là où il
s’agissait d’un début de colonisation car lorsqu’elle est
installée, une gestion très ponctuelle avec des outils adéquats
doit être faite.
Et, comme chaque fois, canettes vides et autres détritus furent récoltés tout au long du parcours.
C’était
alors l’occasion de commencer à protéger certains arbres des
dents des castors en entourant les troncs d’un treillis, tout en
respectant sa croissance.
Cette
façon de travailler s’est avérée utile dans d’autres endroits
où le castor s’est établi.
Tous
les participants ont apprécié les explications claires et motivées
de Bruno :
« En
été, la famille castor broute l’herbe aux environs de sa hutte.
Elle
entretient des barrages pour que l’entrée de sa hutte reste en
sécurité et ne ronge l’un arbre ou l’autre qu’au moment de la
construction.
Ses
barrages retiennent la quantité d’eau nécessaire à leur survie
en hiver en immergeant certains rameaux, en gardant sous surveillance
leur « garde-manger », principalement les rejets de
jeunes saules et, quand il en manque, les écorces des arbres.
Ces
treillis protègent donc les arbres importants pour le milieu dans
lequel la famille castor s’est installée.
À
l’âge de 2 ans, les jeunes castors doivent établir à au moins 2
km ou plus, leur propre hutte. C’est la raison pour laquelle, ils
ne détruisent pas l’endroit qui leur permet de vivre mais le
gèrent afin d’entretenir leur garde-manger. »
Petit
clin d’œil : ils sont plus malins que certains humains !
Après
le trajet en tout terrain dans les ronces et les orties pour la
recherche de la balsamine, les pieds dans l’eau et dans la boue
pour placer les treillis (travail encore à compléter), l’équipe
de bénévoles a pris le verre de l’amitié et un bon lunch,
offerts par la Commune, tout en échangeant leurs avis et idées sur
la gestion de la nature.
Une
belle journée !
Au
rendez-vous de Maredret , le journaliste de « L’ Avenir »
était présent, s’intéressant à nos activités.
Son
article vient de paraître :
|
"L'Avenir" du 13 juillet 2021
|
Merci
à tous !
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