Le frelon asiatique : prédateur pour les abeilles…

Dans cette optique d’être partie prenante du plan Maya, il faut chercher également à protéger nos abeilles qui sont si importantes dans notre écosystème. Et donc, il faut la protéger autant que possible des menaces qui l’entourent. Et l’une des menaces, avec le retour du beau temps, est le frelon asiatique. 

 

Envers l’homme, cet insecte est habituellement peu agressif. Et s’il vient à nous piquer, sa blessure ne serait pas aussi dangereuse qu’un frelon européen. Cependant, il est malgré cela déconseillé de l’approcher de trop près car le frelon asiatique est souvent protecteur de son nid et ne laisse personne l’approcher. Si vous essayez, vous risquez de vous retrouver face à des centaines de frelons asiatiques qui chercheront à s’en prendre à vous. De plus, contrairement à l’abeille, il peut piquer plusieurs fois d’affilée. 

 

Le véritable danger du frelon asiatique est pour les ruches des abeilles. En effet, il a la spécialité d’attaquer les abeilles directement à l’entrée de la ruche sans leur laisser la moindre chance de fuite ou de réaction, ce qui fait que le nombre d’abeilles au sein d’une ruche diminue à toute vitesse.

 

 

Comment est-il possible de lutter naturellement contre ceux-ci ?

 

Actuellement, cet insecte est encore assez peu connu en Europe : il n’y est présent davantage que depuis 2-3 ans. La meilleure solution serait pour le moment la pose de pièges pour gérer un cas individuel. Mais en cas de présence d’un nid, mieux vaut avoir directement à faire avec un spécialiste. En effet, l’intervention reste dangereuse et en vous y attaquant seul, vous risquez de vous retrouver dépourvu face à des centaines de frelons…

 

Aidez-vous des images ci-jointes pour identifier cette espèce et la distinguer de « notre » frelon européen qui est nettement plus grand. 

 

 

Le nid de printemps ou nid primaire (mars-mai), est construit dans un abri ( cabanon, abri de jardin, carport,...) par les jeunes reines (fondatrices) à la sortie de la période d'hivernation. Il est de petite taille.

 

Le nid d'été ou nid secondaire (juin-octobre), est construit, souvent haut dans un arbre, par les ouvrières lorsque l'activité de la colonie s'intensifie et que la capacité du nid de printemps est dépassée. Il est de grande taille et peut abriter plusieurs milliers d'individus.

 Deux vidéos intéressantes sur le sujet: à voir ICI et ICI

 

Au moindre doute d'identification, vous pouvez prévenir Michel De Proft, responsable au CRA-W, le centre wallon de recherches agronomiques (gsm : 0746 76 05 32), en vue de l’identification formelle de l’espèce, puis de la neutralisation des colonies (service gratuit). L’idéal serait de lui envoyer une photo à l’adresse suivante : m.deproft@cra.wallonie.be