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Les visages du PCDN
Beaucoup d’entre-vous souhaitaient mettre un « visage » sur les principaux acteurs du PCDN, responsables, membres actifs ou sympathisants. Certains acteurs préférant rester anonymes ou limiter les informations les concernant, cette liste est forcément incomplète mais sera actualisée au fil du temps et selon les désirs de chacun. Merci à tous pour leur travail, leur soutien, leur efficacité, ...Si vous souhaitez accéder à la Galerie de portraits, cliquez simplement sur le lien « Portraits », dans la colonne de gauche, sous la rubrique "Un peu de nous...".
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Pour Denée : Sandrine
Louis sandrinelouis7@hotmail.com 0476/63.13.45
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Mi-février en Molignée
mardi 21 février 2017
Climat
printanier pour une balade nature ce samedi 18 février 2017.
Le
rendez-vous que notre guide, Richard Bergen, avait donné était situé sur le parking de
la Gare de Maredsous.
Le programme consistait à regarder ce qui restait disponible pour les animaux en fin d’hiver, ce qui se préparait pour le début du printemps, que ce soit dans la vallée, sur le RAVeL ou sur le versant exposé au soleil de la Montagne de Sosoye (aussi appelée « Montagne de Ranzinelle »)
Le programme consistait à regarder ce qui restait disponible pour les animaux en fin d’hiver, ce qui se préparait pour le début du printemps, que ce soit dans la vallée, sur le RAVeL ou sur le versant exposé au soleil de la Montagne de Sosoye (aussi appelée « Montagne de Ranzinelle »)
des baies du viorne obier qui ont besoin d’un gel avant d’être appréciées par les grives et autres oiseaux ;
des baies du lierre grimpant, plante excessivement précieuse pour la biodiversité car c’est une des dernières fleurs à la disposition des insectes avant l’hiver et qui possède des fruits, fin de l’hiver, quand la nourriture est rare pour les oiseaux ;
les chatons des noisetiers qui ont un pollen précieux pour les premiers insectes (pollen qui servira à féconder la fleur femelle d’un autre noisetier et pas de la plante sur lequel le chaton a poussé).
L’aulne glutineux laissera partir ses fruits au fil de l’eau.
que les feuilles des ronces sont appréciées par les chevreuils et les sangliers.
Le guide
nous explique que les bourgeons, prêts à gonfler dès les beaux jours, sont protégés
du gel en hiver par la « couverture » d’une espèce de cire.
Ce qui a
pour conséquence que certains pans rocheux n’ont jamais de soleil et que les
plantes qui y poussent se contentent de l’humidité et de ce qu’elles trouvent
entre les roches.
Diverses fougères se développent, la plus connue est la scolopendre ou « langue de cerf ».
Diverses fougères se développent, la plus connue est la scolopendre ou « langue de cerf ».
Il s’agit
d’un phénomène géomorphologique assez
rare : l’eau souterraine se charge de carbonate de calcium (CaCo3),
puis, à l’air libre, le CO2 présent et dissous est consommé par les végétaux
(mousses et algues) ce qui provoque une précipitation locale du calcaire qui se
dépose sur les végétaux. Au cours des
siècles, les dépôts forment une succession de gradins qui gardent la trace
des végétaux engloutis. Promeneurs : respectez cet endroit, il faut
plusieurs siècles pour le former (comme les stalactites dans les
grottes !).
Le regard
fut attiré aussi bien par la maladie qui décime les frênes en Europe : la Chalarose
que par les champignons qui se développent sur les arbres morts.
La pelouse
calcaire possède une couche de terre très mince qui, jusqu’avant la guerre,
convenait à l’élevage de moutons et de chèvres, ce qui empêchait la forêt de
reprendre ses droits.
C’était un « herdier » ou berger commun qui
rassemblait tous les animaux du village, les emmenait paître et les ramenait le
soir chez leurs propriétaires ; Il avait une « houlette » espèce
de grand bâton terminé par une plaque de fer (ou mini bêche) qui lui permettait
de déraciner de temps en temps un arbuste ou arbre naissant afin de garder le
pâturage en état. Cette houlette servait aussi à décoller des mottes de terre
et les lancer pour ramener les moutons trop éloignés ainsi que pour enfoncer,
comme les pattes des animaux, les excréments dans le sol afin de garder une
herbe de qualité suffisante.
Comme le
marché de la laine s’est effondré à cause de l’importation de laine moins chère
de Nouvelle Zélande, le « herdier » et les moutons ont disparu, les
bois ont repris leur place et la pelouse calcaire a été envahie.
Des
troupeaux de moutons et la fauche systématique aident maintenant à la
conservation de ce site. Un petit tour sur cette pelouse calcaire nous a permis
de se rendre compte que le prunellier ne demande qu’à se propager si on n’y
prend garde.
Le chêne pédonculé peut s’y développer : il y reste plus
petit que ses congénères de la forêt car la terre est pauvre et donc les
racines s’étendent en surface.
Un dernier effort pour grimper un beau talus et rejoindre la RAVeL et terminer la journée par le verre de l’amitié à la Gare de Maredsous.
Un bien bel après-midi !
Texte et photos : ACh. Marlier
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Sauvons nos pollinisateurs !

- Ce plan d'action se veut l'initiateur d'actions en faveur des pollinisateurs, en apportant le contexte scientifique, didactique et appliqué nécessaire à chacun, qu'il s'agisse de citoyens, de décideurs, d'entrepreneurs ou de gestionnaires d'espaces. Il se veut aussi adapté au contexte régional de chaque versant. Co-construit avec les acteurs du territoire transfrontalier, le plan d'action expose les enjeux et objectifs pour la région transfrontalière, ainsi que les actions et tâches à mettre en place pour la sauvegarde des pollinisateurs.

On estime qu'il y a entre 350 et 400 espèces
d'abeilles sauvages dans la région transfrontalière. Il s'agit d'espèces
sociales (comme les bourdons) ou solitaires (qui élèvent seules leur progéniture).
Elles se nourrissent essentiellement de pollen et de nectar et possèdent des
structures spécialisées de récolte du pollen (brosses, corbeilles, soies
plumeuses...) faisant d'elles d'excellents pollinisateurs.
Les syrphes (ou Syrphidés) sont une famille de
Diptères (mouches), distinguables des abeilles par leurs antennes courtes.
Elles sont le plus souvent mimétiques de certaines espèces d’hyménoptères de
par leurs formes et leurs couleurs. Beaucoup ressemblent ainsi à s’y méprendre
aux abeilles sauvages. Les syrphes adultes se nourrissent essentiellement du
nectar des fleurs, alors que leurs larves sont commensales ou souvent
prédatrices
Les papillons

Et dans la presse :
Soirée Nature Natagora
jeudi 16 février 2017


Au programme : Conférence par Anthony Kolher, Vice-Président de Férus, LE RETOUR DU LOUP EN WALLONIE + film nature + expo photos animalière; stand nature et dégustation de produits artisanaux.
Jolie promenade « Nature » autour de Warnant.
mercredi 8 février 2017
Nous
étions une douzaine, dont 3 membres du PCDN, sous un ciel un peu gris mais sans
pluie.
Cette promenade « généraliste » nous a fait découvrir un parcours fort intéressant et très varié aussi bien au point de vue géologique que botanique et ornithologique.
Cette promenade « généraliste » nous a fait découvrir un parcours fort intéressant et très varié aussi bien au point de vue géologique que botanique et ornithologique.
Quelques mots sur le sous-sol pour nous expliquer qu’en remontant à l’ère quaternaire, les différentes couches, conséquences des mouvements de la terre et des climats, expliquent la formation du paysage : nous sommes sur une bande de terre, le Condroz, qui provient de la compression entre la Hesbaye et les Ardennes , ce qui a créé les beaux reliefs de rochers le long de la Meuse. (les roches y deviennent verticales).
Cela explique aussi les différentes couches qui constituent nos jardins : le schiste, le calcaire et la très fine couche de bonne terre, ce qui détermine aujourd’hui la qualité des sols et donc ce qu’ils produisent : en découlent évidemment la flore et la faune qui y vivent : tout est lié.
Quelques
explications furent données sur les chemins
empierrés dans les bois pour permettre aux charrois d'aller d'un village à
l'autre et dont on peut voir les deux parties de la route affaissées sous le
poids des roues. Ces chemins n'ont rien de voies romaines puisque celles-ci
sont le plus souvent situées sur les hauteurs et sans dénivelé.
Notre
attention est attirée par les caractéristiques du peuplier tremble appelé ainsi
car la feuille du tremble, dont le pétiole (tige)
est très long et aplati, bouge davantage sous l'effet du vent que les
feuilles à tige ronde. L ’écorce de son tronc est parsemée de petits
losanges.
Nous avons aussi vu les fruits de l’aulne appelés « strobile ».
Nous apprenons que le mélèze et le merisier sont 2 arbres de chez nous qui ont un bois « rouge », que le douglas possède des cônes avec une forme de langue de vipère et que ses aiguilles ont une odeur de citronnelle.
Timidement,
quelques oiseaux nous ont accueillis par des cris ou un début de chant.
(Certains doivent « s’exercer » avant de retrouver leur chant de
parade du printemps).
Le
guide nous rappelle que la grive draine est le principal acteur de la
propagation du gui et en profite pour nous parler d’autres grives : La
grive litorne (de passage) que l’on voit souvent en compagnie des étourneaux,
la grive mauvis, (de passage) qui possède la couleur mauve sous ses ailes, la
grive musicienne qui enchante les bocages et peut avoir une série de chant
répété 2 à 3 fois.
Le
roitelet huppé, dans les épicéas, nous a fait une petite sérénade et le
rouge-gorge, très territorial, défendant son domaine a, lui aussi, chanté pour
affirmer sa présence.
Les
mésanges bleues, charbonnières, nonnettes et boréales font des rondes pour
chercher de la nourriture et lancent probablement des cris inaudibles pour les
humains (ultra-sons) pour se donner des informations.
Une
sitelle fait du « morse » dans un arbre. (Tac tac tatac tac …)
La
mésange noire, surprise un jour non loin de son nid, donnera l’occasion au
promeneur de l’entendre toutes les matinées au même endroit. Son chant est plus
fluide que celui de la mésange charbonnière dont le chant est plus
« piquant, sec »
Quant au grimpereau, son cri se retient par un moyen mnémotechnique : une phrase dont voici le texte mais pas l’air : « Je monte au paradis »
Cette promenade a ensuite traversé « les Auges », pelouse calcaire, avant de retrouver la civilisation et de partager ses impressions autour d’un bon verre dans un petit bistrot local.
Bref beaucoup d'informations qui touchent tous les domaines,
botanique, géologie, sociologie,.. et qui donnent envie de sortir de chez soi
pour s'enrichir de l'échange des connaissances de tous les participants de ces
promenades.
Nous
espérons tous et toutes nous revoir pour une autre balade nature car on y apprend
toujours quelque chose !
Texte : Fr. Dufaux et ACh. Marlier. Photos : ACh.et M. Marlier
Invitation à la balade nature contée...
lundi 6 février 2017
Le samedi 04 mars à 15h00 au départ de la bibliothèque
d'Anhée.
et de Julie Renson, conteuse.
Des contes pour tous, sous le
chant mélodieux des oiseaux du Mont d'Anhée.
Grand Nettoyage de Printemps 2017
vendredi 3 février 2017
La
commune d’Anhée participera à la 3e édition du
Grand Nettoyage de Printemps qui se
déroulera les 24, 25 et 26 mars 2017
partout en Wallonie !
4 et 26 mars 2017
partout en Wallonie !
Bloquez votre agenda et inscrivez-vous !
Mobiliser les citoyens pour donner un coup d’éclat
à leur rue, leur quartier,
leur village, un parc ou un
chemin de promenade en ramassant les déchets abandonnés :voilà
l’objectif du Grand Nettoyage de Printemps ! Familles, amis, clubs
sportifs, associations locales, mouvements de jeunesse, écoles, entreprises,
…
Plus de 40.000 citoyens ont formé une
équipe et participé au Grand Nettoyage de
Printemps en avril dernier dans leur commune.
Vous
souhaitez vous aussi enfiler vos gants pour
votre cadre de vie ?
Dire adieu aux déchets sauvages qui jonchent
nos espaces publics ? Constituez votre équipe et inscrivez-vous via le
formulaire en ligne sur Bewapp.be jusqu’au 15 mars 2017 à minuit. La Wallonie
vous offrira un kit de nettoyage composé
de gants, de gilets fluorescents et de sacs poubelles.
Plus d’info sur cette action en cliquant ICI.

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